Sessions de formation

Formulaire d'inscription

Les questions qui vous sont posées visent essentiellement à établir votre profil de participant-e. Si elles devaient servir à des fins d’analyses, vos réponses seraient entièrement dénominalisées, et ce en vue de respecter en tout temps le principe de confidentialité.

Questionnaire pré-session

Questions aux participants de la 8ème Session

7e session de formation à l'EPU

Le CIFEDHOP a organisé à Genève, du 24 au 31 octobre 2012, la 7ème Session internationale de formation à l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme pour les acteurs de l’éducation et de la société civile. Cette formation est prioritairement destinée aux enseignants/éducateurs/chercheurs et ONG actives dans le domaine de l’éducation aux droits humains.

Cette Session est organisée avec le soutien financier du Département fédéral des affaires étrangères, de la République et Canton de Genève et de la Ville de Genève.

Objectifs de la session

Programme de la session

Photo des participants

Thèmes:

Déroulement de la 7e session

Cette rubrique permet d'accéder au contenu de la 7e sessions de formation à l'EPU du Conseil des droits de l’homme pour les acteurs de l’éducation et de la société civile : enregistrements audio des interventions et des discussions, présentations Powerpoint et rapports d'ateliers.

Cliquer sur les liens pour voir le détail par journée

Programme 
Mercredi 24 octobre

Pré-session pour les personnes ayant peu de connaissances sur l’EPU (en sections linguistiques)

10h00

 

Introduction au Conseil des droits de l’homme et à l’Examen périodique universel (EPU) : M.Yves Lador, Consultant et représentant de EarthJustice auprès des Nations Unies, Genève

14h00 - Les procédures de l’EPU
- Le déroulement du premier cycle d’examens : Yves Lador

 

Jeudi 25 octobre 2012

Ouverture de la session

9h00

Allocutions de bienvenue des autorités
M. Guy-Olivier Segond Président du CIFEDHOP
M. Olivier Couteau Délégué à la Genève internationale
Mme Monique Prindezis Directrice du CIFEDHOP

9h30

Présentation des participants
M. Joshua Cooper Directeur, Institut hawaïn des droits de l’homme

10h00

Le passage du 1er au 2ème cycle d’examens
M. Philippe Dam Human Rights Watch, Genève
M. Yves Lador

14h00

- Sensibilisation et mobilisation de la société civile
M. Jean-Claude Vignoli, UPR-INFO, org
Mme Heather Collister, SIDH, Genève

- Expériences de coalitions nationales
Zambie : Mme Judith Mulenga, Directrice exécutive, Zambia Civic Education Association
Suisse : M. Selim Neffah, CODAP et groupe de pilotage de la coalition des ONG

- Groupes de travail sur la mobilisation de la société civile
Yves Lador et Joshua Cooper

Vendredi 26 octobre 2012

Sensibilisation et formation des différents publics

9h00

- Les milieux de la recherche
Mme Stefanie Rinaldi Collaboratrice scientifique Haute école pédagogique, Centre pour l’éducation aux droits de l’homme, Lucerne
M. Ramdane Babadji Professeur de droit, Université Paris VII

- Les media
Ms Carole Vann, InfoSud Tribune des droits humains

- Groupes de travail sur la sensibilisation des différents publics
Yves Lador et Joshua Cooper

Les administrations : Missions diplomatiques
Burkina Faso - Mme Clarisse Merindol/Ouoba Conseillère juridique, Mission permanente auprès des Nations Unies
États Unis - Joshua Cooper

14h00 - Grand public et réseaux sociaux
- M. Roland Chauville Directeur, UPR-info.org, Genève

- Suivi des groupes de travail
Yves Lador et Joshua Cooper
 

Samedi 27 octobre 2012

L’EPU et l’éducation aux droits fondamentaux

9h00

- La Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation dans le domaine des droits de l’homme
Mme Majda Moutchou Conseillère, chargée des droits de l'homme, Mission Permanente du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, Genève
M. Ramdane Babadji
Mme Monique Prindezis

- Présentation de la Plateforme de suivi du CIFEDHOP
Gisella Célina

14h00 - L’examen de l’éducation aux DH dans les EPU
Joshua Cooper
- L’EPU comme instrument de l’EDH
Yves Lador et Joshua Cooper
- Groupes de travail
- Instruments juridiques pertinents
- Evaluation des mécanismes nationaux de mise en oeuvre
17h00 Conclusions

Lundi 29 octobre 2012

Participation à la 14ème session de l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme

Mardi 30 octobre 2012

Participation à la 14ème session de l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme

 

Interventions 7ème session

La 7ème Session internationale de formation à l’Examen périodique universel (EPU) s'est tenue à Genève, du 24 au 31 octobre 2012. Cette formation est prioritairement destinée aux enseignants/éducateurs/chercheurs et ONG actives dans le domaine de l’éducation aux droits humains.

Cette Session est organisée avec le soutien financier du Département fédéral des affaires étrangères, de la République et Canton de Genève et de la Ville de Genève.

Voir les objectifs

Voir le programme

 

Introduction au Conseil des droits de l’homme et à l’EPU

Introduction au Conseil des droits de l’homme et à l’EPU par MM. Yves Lador, consultant et représentant de EarthJustice (http://earthjustice.org/) auprès des Nations Unies, Genève, et Joshua Cooper, Directeur de l’Institut hawaïen des droits de l'homme, Hawaï (http://www.human-rights-hawaii.org/index.php).

Créée en 1946, la Commission des droits de l’homme des Nations Unies est chargée de la promotion des droits de l’homme dans le monde. Elle prend graduellement de l’importance, mais elle est en même temps vivement critiquée pour son aspect politisé. Kofi Annan, Secrétaire général de l’ONU de 1997 à 2005, indique dans son rapport intitulé Dans une liberté plus grande que « l’aptitude de la Commission à s’acquitter de ses tâches souffre de plus en plus de l’effritement de sa crédibilité et de la baisse de son niveau de compétence professionnelle ». C’est la raison pour laquelle K. Annan évoque l’idée de la création d’un Conseil des droits de l’homme qui pourrait devenir un organe de l’ONU à part entière et non plus uniquement un organe subsidiaire rattaché au Conseil économique et social. Ce nouveau Conseil est créé en vertu de la Résolution 60/251 de l’Assemblée générale des Nations Unies, le 15 mars 2006. Cette décision est le fruit d’un compromis entre les États membres de l’ONU. Il faudra une année de négociation pour que le Conseil établisse son propre fonctionnement. Son règlement intérieur est adopté le 18 juin 2007 par la Résolution 5/1 proposée in extremis comme suite à un arrangement entre les différentes sensibilités politiques.

Le Conseil des droits de l’homme est un organe politique. Ses membres se réunissent tout au long de l’année (durée totale d’au moins 10 semaines) alors que l’ancienne Commission se réunissait moins souvent. Le Conseil dépend directement de l’Assemblée générale. Son poids politique est dès lors nettement plus important car c’est un organe à part entière de l’ONU. Le Conseil s’est aussi doté d’un mécanisme lui permettant à tout moment et rapidement de tenir séance extraordinaire consacrée à une situation d’urgence ou une crise mondiale comme celle de l’alimentation, en 2008. Il suffit à 13 membres du Conseil de signer un appel pour qu’une telle session ait lieu.

CLiquez pour télécharger les diapositives des présentations en format PDF

La protection des droits de l'homme au niveau universel (1,1Mo)

Le Conseil des droits de l'homme, un nouvel organe et un nouveau défi (863Ko)

Le Conseil des droits de l'homme et son examen périodique universel (1,4Mo)

Interventions jour 1

Jeudi 25 octobre 2012

Cliquer sur les liens pour écouter les interventions en français (fr) ou en anglais (en) et télécharger les fichiers

Allocutions de bienvenue Lire le résumé (fr)

M. Guy-Olivier Segond Président du CIFEDHOP (fr) 

M. Olivier Couteau Délégué à la Genève internationale (fr) 

Mme. Monique Prindezis, Directrice du CIFEDHOP (fr) 

Présentation des participants

 

« Le passage du 1er au 2ème cycle d’examens » : M. Philippe Dam Human Rights Watch, Genève (en)  Lire le résumé (fr) 

Discussions et conclusion : Yves Lador, Consultant et représentant de EarthJustice auprès des Nations Unies, Genève (fr et en) 

Sensibilisation et mobilisation de la société civile Lire le résumé (fr)

Présentation de Jean-Claude Vignoli : Yves Lador (fr) 

M. Jean-Claude Vignoli, UPR-INFO (fr) - Présentation PowerPoint 

Discussions avec le conférencier (fr et en) 

Conclusion par Yves Lador et présentation de Heather Collister (en) 

Mme Heather Collister, SIDH, Genève (en)  - Télécharger l'intervention en format PDF  

Conclusion : Yves Lador (en) 

Expériences de coalitions Nationales 

Présentation : Monique Prindezis, Directrice du CIFEDHOP (fr) 

Zambie : Mme Judith Mulenga, Directrice exécutive, Zambia Civic Education Association (en)  - Présentation PowerPoint  Lire le résumé (fr)

Suisse : M. Selim Neffah, CODAP et groupe de pilotage de la coalition des ONG (fr) -  Présentation PowerPoint  Lire le résumé (fr)

Discussions avec les conférenciers (fr et en) 

Introduction aux ateliers : Yves Lador et Joshua Cooper, Directeur, Institut hawaïn des droits de l’homme (fr)  Lire le résumé (fr)

Allocutions de bienvenue des autorités (jour 1)

C’est sous les auspices du Département fédéral des Affaires étrangères et de la République et Canton de Genève que le CIFEDHOP a tenu sa 7e Session internationale de formation à l’Examen périodique universel (EPU). Cet évènement a eu lieu à la Maison des Associations ainsi qu’à l’Office des Nations Unies, du 24 au 30 octobre 2012.

L’inauguration de cette rencontre se déroula sous les auspices de MM. Guy-Olivier Segond, Président du Conseil de fondation du CIFEDHOP et Olivier Couteau, Délégué à la Genève internationale et de Mme Monique Prindezis, directrice du CIFEDHOP.

Cette session fut l’hôte de vingt-neuf participants issus du monde de l’éducation et d’organisations non gouvernementales (ONG) tant nationales que régionales et provenant des 20 pays suivants : Algérie, Burkina Faso, Chine, Colombie, Danemark, Érythrée, France, Irak, Iran, Liberia, Macédoine, Maroc, Mongolie, Pakistan, Roumanie, Ukraine, Sénégal, Suisse, Yémen et Zambie. Ladite session, d’une durée de 35 heures, s’est déroulée en français et en anglais.

Le passage du 1er au 2e cycle d’examens

Le passage du 1er au 2e cycle d’examens par MM. M. Philippe Dam, Human Rights Watch, Genève (http://www.hrw.org/), et Yves Lador.

Le second cycle de l’EPU soulève quelques enjeux, en particulier pour les ONG intéressées qui ont désormais une bonne saisie de la dynamique d’ensemble du processus. L’enjeu est maintenant de tirer profit de cette expérience acquise afin de rendre plus efficientes les actions à conduire sur le terrain malgré les zones grises qui peuvent surgir et les rapports de force non négligeables qui peuvent opposer les États à la société civile et les ONG. Nonobstant ces impedimenta et les limites intrinsèques de l’EPU, ce dernier demeure néanmoins un outil fort utile et un moyen de pression non négligeable auprès des États et des gouvernements appelés à s’engager à respecter et à promouvoir les droits de l’homme tant sur le plan domestique qu’à l’échelle internationale. Comment dès lors se préparer au second cycle de l’EPU à l’échelle nationale, le lieu de ses principales retombées attendues? Pour ce faire, il y a lieu d’inciter les États à dépasser le simple dialogue qu’ils établissement entre eux pour atteindre un niveau d’engagement concret sur le terrain en matière de promotion et de défense des droits de l’homme. Cela dit, il demeurera toutefois difficile dans nombre de cas d’évaluer les retombées concrètes de l’engagement des États en raison de leurs vagues intentions ou des effets difficilement mesurables de leurs promesses. D’où l’importance pour les ONG de pouvoir mieux évaluer les progrès réalisés, le cas échéant, tout comme de prendre la mesure la plus efficace possible des obstacles à surmonter pour la mise en œuvre des recommandations issues de l’EPU quitte à faire appel dans certaines circonstances à d’autres mécanismes conventionnels des Nations Unies pour renforcer l’action sur le terrain et les recours possibles au plan international.

Sensibilisation et mobilisation de la société civile

UPR Info : Au chapitre du suivi des recommandations ce sont celles relatives aux instruments internationaux, aux femmes ainsi qu’aux enfants qui sont le plus souvent mises en œuvre. Cela peut s’expliquer par le fait que ces trois catégories prêtent rarement à controverse au sein même des États. Il est d’autre part fortement souhaité que les États se mettent à déposer, sur une base volontaire, des rapports de mi-parcours. C’est dans cet esprit que UPR Info a développé un programme de suivi des recommandations dans le but d’inciter les États eux-mêmes à développer des mécanismes de surveillance . Cette dynamique est davantage susceptible de se développer dans des pays où la société civile est influente et bien organisée.

Pour sa part, le Service International pour les Droits de l’Homme (SIDH) est une organisation non gouvernementale internationale qui a pour buts de soutenir et de faciliter le travail des défenseurs des droits de l’homme au sein du système des droits de l’homme des Nations Unies et des systèmes des droits de l’homme régionaux.

Pour le SIDH, les stratégies de défense et de promotion des droits de l’homme ont d’abord intérêt à être développées sur le plan domestique, lieu focal de mobilisation de la société civile. Il devrait ainsi en être lors de la préparation de rapport des ONG à l’occasion de l’EPU. Une dynamique axée sur des consultations permet la constitution d’une masse critique susceptible d’influer sur la prise de décision, d’intéresser de surcroît les médias et de sensibiliser l’opinion publique en cas de refus d’un État à donner suite aux recommandations qui lui ont été adressées dans le cadre de l’EPU.

Expérience de coalition nationale : la Suisse

L’exemple suisse avec M. Selim Neffah, du Centre de conseils et d’appui pour les jeunes en matière de droits de l’homme - CODAP (http://codap.ifaway.net/) et Groupe de pilotage de la coalition des ONG.

Le CODAP est un centre de ressources, créé à Genève en 1986, pour soutenir et promouvoir l’engagement des jeunes en faveur des droits fondamentaux, des défavorisés pour assurer leur autonomie et leur dignité et du droit de vivre dans un environnement sain et écologiquement équilibré. En Suisse, la Coalition nationale des ONG pour l’EPU est née en 2007. Deux documents de travail ont été produits, le premier en 2008 et le second en 2012. La composition de ces deux rapports est sensiblement le résultat de la même dynamique : une journée de discussion entre ONG, chacun des membres rédige un paragraphe de dix lignes en fonction de ses domaines de compétence, compilation par le groupe de pilotage, consultation des membres, diffusion auprès du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies, des médias et d’un large réseau des droits de l’homme. Outre deux productions, il convient de signaler la nature de la collaboration avec des représentants de l’État suisse. Ainsi, en 2008, notons, entre autres, une journée de consultation ainsi qu’une rencontre plus formelle suite à l’adoption du rapport de la Troïka par le Groupe de travail. Cette collaboration s’est poursuivie en 2012. Quels enseignements en tirer ? D’une part, une relation de travail ouverte, constructive avec les représentants de l'État. D’autre part, l’on fit remarquer le manque de ressources et de temps, la difficulté de dégager une vision d’ensemble et l’absence de volonté politique en vue de la mise en œuvre des droits de l’homme.

Expérience de coalition nationale : la Zambie

L’exemple zambien avec Mme Judith Mulenga, Directrice exécutive, Zambia Civic Education Association - ZCEA (http://www.zamcivic.com.zm/).

Fondée en 1993, la ZCEA a pour principal objectif la défense et la promotion des droits de l’enfant. Elle intervient contre la violation de ces droits, milite en faveur de leur renforcement par des lois et politiques conséquentes et s’emploie à fédérer les actions de soutien dans ce domaine. En Zambie, les études et les rapports à soumettre sur la situation des droits de l’enfant sont le produit d’une collaboration étroite entre les ONG intéressées. Cette approche permet d’éviter l’isolement et donne davantage de poids et de crédibilité face aux forces politiques et administratives en fonction dans le pays. De plus, ce choix stratégique permet, en partie du moins, de pallier les problèmes de financement des organisations, de diffusion de l’information ainsi que de la faible mobilisation de la société civile. La participation de la ZCEA au processus de l’EPU dans le pays a contribué à privilégier, dès 2008, un certain nombre d’enjeux dont, entre autres : la révision de la législation relative aux droits de l’enfant, la mise en œuvre d’une politique nationale de l’enfance, une meilleure sensibilisation des professionnels de l’éducation à la situation des droits de l’enfant en particulier, la révision du registre des naissances et l’accroissement des budgets relatifs à divers programmes consacrés à l’enfance. Quatre années plus tard, les partenaires de la société civile et parties prenantes à l’EPU poursuivaient toujours les mêmes objectifs en produisant un rapport consacré aux priorités suivantes : le droit des enfants à l’éducation, à la santé et à la participation, la protection des enfants par la justice et contre la violence. Cette étude documentée a connu une large diffusion dans le pays tout comme auprès des ambassades et des médias.

Travaux en atelier

Les travaux en atelier avaient pour objectif de permettre aux participants d’intégrer les connaissances et les stratégies relatives à l’EPU dans leurs activités conduites au sein de leurs pays respectifs. Les participants furent invités à se servir des tableaux à feuilles mobiles pour présenter le portrait de l’EPU face à la situation des droits de l’homme dans leur propre pays, une sorte d’exercice de cartographie transversale mettant en scène les principaux acteurs nationaux et leurs relations plus ou moins grande de proximité avec les participants.

Le 2e cycle de l’EPU est l’occasion d’approfondir les actions de mobilisation entreprise lors du 1er cycle et de développer des liens fonctionnels, voire des alliances, avec i) d’autres ONG (sous la forme de coalitions thématiques ou nationales dans la mesure où ces dernières permettent de dresser un bilan de la situation d’ensemble des droits de l’homme dans un pays donné) et OING - lorsque possible, compte tenu des consensus politiques possibles et des moyens logistiques et financiers disponibles -, ii) des organes de presse pertinents depuis diverses plateformes, iii) des chercheurs intéressés, iv) des diplomates ouverts aux échanges ainsi que v) divers organes de l’administration publique.

Au cours de ces ateliers, les participants ont également été invités à identifier les priorités autour desquelles devraient se greffer leurs démarches dans le cadre de l’EPU en tant que processus politique. À cela s’ajoute l’importance de bien prendre la mesure des environnements adverses (non pas seulement d’ordre institutionnel - comme par exemple la méfiance de certaines autorités face à la société civile -, mais aussi d’un point de vue socio culturel, telle l’absence de connaissances relatives aux droits de l’homme) et positifs (par exemple, des alliances ou une volonté affichée de promouvoir l’éducation et la formation aux droits de l’homme) qui pèsent de leurs poids sur la dynamique d’ensemble de l’EPU. Il s’agit d’un exercice fort utile pour déterminer des priorités, mais aussi pour évaluer au mieux la valeur des choix stratégiques, des enjeux en cause et, partant, de l’effectivité et de la crédibilité du travail accompli.

Interventions jour 2

Vendredi 26 octobre 2012

Sensibilisation et formation des différents publics

Cliquer sur les liens pour écouter les interventions en français (fr) ou en anglais (en) et télécharger les fichiers

Les milieux de la recherche Lire le résumé (fr)

Présentation de Stefanie Rinaldi et de Ramdane Babadji : Monique Prindezis (fr) 

Mme Stefanie Rinaldi, Collaboratrice scientifique Haute école pédagogique, Centre pour l’éducation aux droits de l’homme, Lucerne  (fr) - Présentation PowerPoint 

M. Ramdane Babadji, Professeur de droit, Université Paris VII (fr) 

Discussions avec les conférenciers (fr et en) 

Les media Lire le résumé (fr)

Ms Carole Vann, InfoSud Tribune des droits humains (fr) 

Discussions avec la conférencière (fr et en)

Présentation des ateliers sur la sensibilisation des différents publics : Yves Lador (fr) 

Les administrations : Missions diplomatiques Lire le résumé (fr)

Présentation de Clarisse Merindo Ouoba : Monique Prindezis (fr) 

Burkina Faso - Mme Clarisse Merindol/Ouoba, Conseillère juridique, Mission permanente auprès des Nations Unies (fr) 

États Unis - Joshua Cooper (en) 

Discussions avec les conférenciers (fr et en)

Suivi des ateliers : Joshua Cooper et Yves Lador (fr et en) 

Grand public et réseaux sociaux Lire le résumé (fr)

Présentation de Roland Chauville : Yves Lador (en) 

M. Roland Chauville Directeur, UPR-info.org, Genève (fr) 

Suivi des ateliers : Yves Lador et Joshua Cooper (fr et en)

Discussions avec Roland Chauville : Yves Lador (fr et en) 

Présentation de la suite des ateliers : Yves Lador (fr) 

Sensibilisation et formation : la diplomatie

Sensibilisation et formation La diplomatie par Mme Clarisse Merindol/Ouoba, conseillère juridique, ambassade du Burkina Faso en Suisse (http://www.ambaburkinafaso-ch.org/spip.php?article9), Mission permanente auprès des Nations Unies.

La Mission permanente est chargée de la coopération bilatérale auprès des ambassades et de la coopération multilatérale pour ce qui est des missions de représentation auprès des organismes des Nations Unies, à Genève. L’on peut regretter qu’à ce jour la société civile ne jouisse pas de la reconnaissance qu’elle mérite au sein des relations nationales, en particulier en matière de droits de l’homme où elle joue un rôle pourtant capital. Si, au sein de l’EPU, la société civile entretient des relations de confiance avec les États, il n’est est pas toujours de même avec les missions diplomatiques. Dans le cadre de la coopération bilatérale, les questions communes sont d’ordre humanitaire (assainissement de l’eau, santé de la mère,). En revanche, du côté de la coopération multilatérale, le Burkina Faso entretient des relations avec nombre d’organisations internationales, notamment avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme et le Conseil des doits de l’homme dont le pays est membre depuis 2008. Ces relations ont permis de s’ouvrir sur la société civile dans une sorte de recherche d’intérêts communs sans états d’âme, sachant que les États protègent d’abord et surtout les leurs. Mais, pour le Burkina Faso, les échanges avec la société civile demeurent timides à ce jour même s’il est reconnu que la contribution de cette dernière est capitale au sein du processus de l’EPU. Par ailleurs, dans ce même cadre, le Burkina Faso a pour politique d’éviter d’afficher des positions tranchées à l’égard des autres États, ce qui se traduit par l’abstentionnisme lors des votes. Cette réserve s’expliquerait en bonne partie par le fait que ce pays en voie de développement ne disposerait pas des moyens d’information suffisants en temps réel pour éclairer au mieux sa prise de décision. En revanche, lorsqu’il est question de résolutions portant sur une thématique particulière (droits des personnes handicapées, mortalité maternelle,) qui recueillent assez facilement l’adhésion des États, les résolutions sont adoptées par consensus.

Sensibilisation et formation des milieux de la recherche

Sensibilisation et formation des différents publics - Les milieux de la recherche par Mme Stefanie Rinaldi, collaboratrice scientifique, Haute école pédagogique (http://www.phz.ch/), Centre pour l’éducation aux droits de l’homme (CEDH), Lucerne.

Le CEDH a pour but de promouvoir l’importance des droits de l’homme en formation initiale et continue. Le Centre propose aux enseignants différents sujets multidisciplinaires pour l’intégration des droits de l’homme dans leur enseignement de même qu’il développe et évalue divers matériels didactiques. Mais le CEDH s’intéresse également au grand public auprès de qui il fait connaître l’importance des droits humains. Le Centre propose également des ateliers sur les droits de l’homme aux entreprises et administrations publiques notamment, de même qu’il offre des services consultatifs auprès des OIG et des secteurs public et privé. Le Centre participe aux travaux du Centre suisse de compétence pour les droits humains (http://www.skmr.ch/frz/home.html) et contribue à la formation dans le domaine des droits de l’homme par le biais d’approches transversales cependant qu’il conduit actuellement une étude qui vise à produire une cartographie de l’éducation aux droits de l’homme (EDH) en Suisse. Le CEDH participe aussi à divers évènements dont le Forum international des droits humains (www.ihrf.ch) et le Symposium sur l’éducation aux droits humains (www.hres.phz.ch).

Sensibilisation et formation des médias

Sensibilisation et formation des différents publics - Les médias par Mme Carole Vann, InfoSud-Tribune des droits humains (http://www.infosud.org/spip.php?page=sommaire&lang=fr).

En matière de diffusion de l’information, il convient de reconnaître en règle générale la grande importance de la répercussion des connaissances de problèmes vécus sur le terrain sur les discussions au sein des forums internationaux. Il en va de même de ces dernières qui sont appelées à prendre une dimension concrète lorsqu’elles sont appelées à s’illustrer sur le terrain de l’action. Pour un journaliste qui traite l’information relative aux droits de l’homme, la posture à adopter peut-être celle-ci : faire en sorte qu’une information trouve un écho sur le terrain réel pour lequel elle est destinée. L’on s’intéressera dès lors aux effets d’une décision sur les individus, organisations, populations et pays concernés. S’agissant de l’EPU, il convient de se l’approprier dans ses effets concrets. À ce titre, citons le dernier rapport sur l’Argentine qui montre que ce pays a su bien lutter contre l’impunité qui régnait après la fin de la dictature, au début des années quatre-vingts du siècle dernier. Pour la Suisse, il convient également de savoir pour un journaliste en quoi l’EPU peut se révéler utile et instructive. Mais pour cela, il convient d’abord de convaincre les rédactions de se livrer à l’exercice. Sans doute qu’un des fils conducteurs pour traiter du sujet est de mettre en évidence le portrait contrasté d’une Suisse « internationale » au discours généreux sur les droits de l’homme à une Suisse « domestique » plutôt marquée par l’inertie dans ce même domaine notamment par rapport à la situation des migrants et des demandeurs d’asile.

Sensibilisation et formation du grand publics

Sensibilisation et formation : 4 Grands public et réseaux sociaux par M. Roland Chauville, co-fondateur et Directeur, UPR-info.org (http://www.upr-info.org/-fr-.html), Genève.

L’on rappelle que le rôle de cette organisation est d’aider le mieux possible les activistes à participer à l’EPU dont le 2e cycle oblige les ONG à bien circonscrire les sujets de leurs interventions auprès des États dans la perspective, entre autres, d’un suivi des recommandations de 2008 et de leur mise en œuvre. Cette dynamique peut conduire à responsabiliser davantage les États face à leurs engagements dont 40% des recommandations portées à leur attention auraient été appliquées, à la mi-parcours. Les ONG doivent demeurer vigilantes même dans le cas où une recommandation est rejetée par l’État concerné. En effet, un changement de contexte politique peut se révéler favorable à la prise en compte de recommandations antérieurement rejetées par les États et les gouvernements. Il est désormais possible par ailleurs de participer à distance aux travaux de l’EPU; c’est ainsi, par exemple, que les ONG peuvent faire parvenir leur intervention orale de deux minutes par le truchement d’une vidéo qui sera diffusée au sein du Conseil des droits de l’homme lors de ses travaux. Cette nouvelle pratique présente l’avantage notoire de réduire les coûts d’opération, particulièrement les frais de déplacement.

Interventions jour 3

Samedi 27 octobre 2012

L’EPU et l’éducation aux droits fondamentaux

Cliquer sur les liens pour écouter les interventions

La Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation dans le domaine des droits de l’homme Lire le résumé (fr)

Présentation de Majda Moutchou : Monique Prindezis (fr) 

Mme Majda Moutchou Conseillère, chargée des droits de l'homme, Mission Permanente du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, Genève  (fr)
M. Ramdane Babadji (fr)  

Discussions avec les conférenciers : Monique Prindezis (fr et en) 

Présentation de la Plateforme de suivi du CIFEDHOP : Gisella Célina (fr)  Lire le résumé (fr)

L’EPU comme instrument de l’EDH  

Yves Lador (fr) 

Joshua Cooper (en) 

Discussions avec les conférenciers (fr et en)

Concusion des ateliers - Instruments juridiques pertinents - Evaluation des mécanismes nationaux de mise en œuvre (fr et en) 

Clôture (fr) 

L’EPU et l’éducation aux droits de l’homme

L’EPU et l’éducation aux droits de l’homme par Mme Majda Moutchou, conseillère chargée des droits de l'homme, Mission permanente du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, Genève (http://www.mission-maroc.ch/) et M. Ramdane Babadji, professeur de droit à l’Université Paris 7.

Le 19 décembre 2011, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté par résolution la Déclaration sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme (http://www2.ohchr.org/french/issues/education/training/UNDHREducationTraining.htm). Ce document pose notamment que « Différents acteurs au sein de la société, notamment les établissements d’enseignement, les médias, les familles, les communautés locales, les institutions de la société civile, dont les organisations non gouvernementales, les défenseurs des droits de l’homme et le secteur privé ont un rôle important à jouer dans la promotion et la prestation de l’éducation et de la formation aux droits de l’homme ». Ce texte est né d’une initiative d’un groupe d'États (identifié en tant que « Pôle éducation et formation en matière de droits de l’homme ») comprenant le Costa Rica, l’Italie, le Maroc, les Philippines, la Slovénie et la Suisse qui ont incité le Conseil des droits de l’homme à engager un processus d’élaboration d’une déclaration sur l’éducation aux droits de l’homme. C’est dans cet esprit que le Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme fut chargé de présenter un projet de déclaration. Le séminaire de Marrakech, en 2009, permit d’approfondir la réflexion sur les éléments que pourrait contenir ce nouvel instrument juridique non contraignant, permettant de combler des lacunes existantes dans le domaine de l’éducation et la formation en matière de droits de l’homme. Le Conseil des droits de l’homme avait ensuite mis en place en mars 2010 un groupe de travail avec des représentants des gouvernements pour aboutir au projet de ladite Déclaration.

Pour sa part, M. Babadji a présenté la Déclaration des Nations Unies sur la formation et l’éducation aux droits de l’homme. Après avoir souligné qu’elle n’était pas un texte obligatoire, il en a signalé les mérites, à savoir : le caractère central de l’éducation aux droits de l’homme, une éducation aux droits de l’homme conçue de manière relativement complète et, enfin, que l’éducation aux droits de l’homme doit s’appuyer sur l’ensemble des traités relatifs aux droits de l’homme.

Il a ensuite relevé ce qui lui a semblé un certain nombre de lacunes : confusion entre éducation aux droits de l’homme et liberté d’expression, subordination de l’EDH aux ressources disponibles, rappel des obligations des États comme s’il s’agissait de simples recommandations, rappel du rôle des comités insuffisant parce que la déclaration ne met pas l’accent sur leurs obligations.

Il s’est interrogé enfin sur les perspectives qu’ouvre ce texte qui ne fait que rappeler que l’éducation aux droits de l’homme est déjà prévue, parfois de manière plus complète, dans de nombreux traités.

Présentation de la plateforme de suivi

Mise en place par le CIFEDHOP en 2010, la plateforme de suivi de l’EPU (http://cifedhop.org/epu-upr.org/?q=fr/content/Article/presentation-de-la-plateforme) constitue un élément clé pour permettre à la société civile de comprendre l’EPU, sa portée et ses enjeux.

Cet espace interactif, dont le but général est de fournir aux acteurs de la société civile et du monde de l’éducation un lieu d’échanges et de télécollaboration, a pour objectifs spécifiques de :  

  • mettre à la disposition de tous les acteurs l’information pratique sur l’EPU;
  • réagir à l’actualité en matière d’éducation au droit de l’homme;
  • fournir des indications sur le suivi des recommandations des États;
  • proposer des initiatives prometteuses en matière de soutien à l’éducation aux droits de l’homme;
  • permettre aux participants aux sessions du CIFEDHOP de travailler en réseau et de partager leurs bonnes pratiques.

Les contenus de la base documentaire n’ont cessé de s’enrichir de manière à approfondir les connaissances en matière d’éducation aux droits de l’homme et de stratégies de participation à l’EPU.

Plusieurs États ont été ajoutés dans les catégories « L’EPU par pays » et « Suivi des sessions ». Les informations relatives au premier cycle sont maintenant regroupées pour tous les États ayant été examinés depuis le début du 2ème cycle.

Une nouvelle section consacrée à la 7e session sera créée. Celle-ci comprendra :

  • le « Déroulement de la 7e session » donnant accès à l’intégralité des enregistrements audio de la session, les présentations PowerPoint ainsi que le résumé des interventions et des « Ateliers session 2012 »;
  • le « Questionnaire d’avant session » destinés aux participants peu familiers avec le processus de l’EPU;
  • la « Documentation remise aux participants ».

Photo des participants à la 7e session

Suivi des sessions

Cette rubrique est consacrée au suivi des sessions internationales de formation sur l’Examen périodique universel (EPU). Elle regroupe les réponses au questionnaire de suivi ainsi que les activités organisées par les anciens participants de retour dans leur pays.

Questionnaire de suivi de session

Ce questionnaire a pour but d’aider le Centre international de formation à l’enseignement des droits de l’homme et de la paix (CIFEDHOP) à ajuster le mieux possible les formations qu’il propose aux besoins des participants et aux contextes dans lesquels ils interviennent dans le cadre du processus de l’Examen périodique universel (EPU). Ce faisant, l’information recueillie nous permettra de tracer le portrait le plus fidèle possible de votre travail en matière d’éducation aux droits de l’homme et d’alimenter la plateforme interactive de suivi de l’EPU. Cet exercice ne constitue en aucun cas un moyen de surveillance de vos activités. Merci de compléter ce questionnaire.

Pour le formulaire en anglais cliquez sur ce lien 

Analyse des questionnaires de suivi

Six mois après leur formation, les participants sont invités à répondre à un questionnaire de suivi. 

L'analyse des données recueillies n'est donc disponible que plusieurs mois après la session.

Analyse des questionnaires de suivi pour 2010

Portrait des réponses aux questionnaires des participants à la 5e Session

1. Présentation

À la suite de chacune des sessions de formation consacrée à l’Examen périodique universel (EPU), le CIFEDHOP tient à en assurer le suivi, notamment par l’administration d’un questionnaire à distance aux participants.

La présente étude descriptive a été réalisée sur la base des réponses au questionnaire envoyé aux 25 participants de la session de l’automne 2010. De ce nombre 20 ont répondu, soit un taux de réponse de 80 %. Les répondants provenaient d’Afrique de l’Ouest et du Nord, d’Europe de l’Est, d’Amérique latine, d’Asie centrale et du Sud.

Cette analyse s’inscrit par ailleurs dans l’économie générale de la plateforme de suivi de l’EPU, mise en place par le CIFEDHOP, dont le principal objectif est l’échange de l'information sur ce mécanisme ainsi que sur l'éducation aux droits de l'homme.

Le questionnaire comprend quatre parties : i) contribution de la société civile au processus de l’EPU; ii) participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans le pays du participant à la session; iii) soutiens internes et externes dont bénéficie éventuellement le participant; iiii) participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU.

Au plan méthodologique, le questionnaire a été conçu de manière à permettre au répondant soit de répondre à certaines questions par un oui ou par un non, soit de répondre à des question à choix multiples. En outre, pour chacune des questions posées, il a été possible d’y ajouter un commentaire.

2. Principales observations

2.1 En schématisant, on peut résumer le portrait que tracent les répondants de la situation dans leurs pays respectifs de la manière générale suivante ;

  • en Afrique, la société civile peine à s’organiser et à passer de la parole aux actes;
  •  en Europe de l’Est, les structures consultatives en place semblent efficaces et paraissent favoriser la participation de la société civile;
  •  en Amérique latine, la question des discriminations retient l’attention et s’inscrit dans un débat politique;
  • en Asie, un activisme semble bien présent et permet dans l’ensemble la diffusion de l’information sur les questions relatives aux droits de l’homme.

3. Répartition des taux de réponses

3.1 Vue d’ensemble

 

OUI

NON

nd

Partie A

56

18

9

Partie B

95

46

11

Partie C

22

20

12

Partie D

56

26

20

Total

229

108

52

%

59 %

28 %

13 %

 

Partie A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

OUI

NON

nd

69 %

19 %

11 %

 

Partie B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

OUI

NON

nd

63 %

30 %

7 &

 

Partie C. Soutiens externes et internes

OUI

NON

nd

41 %

37 %

22 %

 

Partie D. Participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU

OUI

NON

nd

55 %

25 %

20 %

 

3.2 Commentaires

Trois éléments attirent particulièrement l’attention.

Premièrement, tout pays confondu, les répondants, presqu’unanimement, affirment que l’expertise et la qualité du suivi du CIFEDHOP est d’une grande utilité.

Deuxièmement, les difficultés de communication et le manque d’organisation en Afrique paraissent être de véritables impedimenta au renforcement des capacités des acteurs de la société civil[i]Enfin, le pourcentage élevé de non réponses à la partie 4 et l’usage relativement modeste de la plateforme de suivi témoignent du fait que les technologies de l’information et de la communication sont loin d’être toujours utilisées à la hauteur de leur riche potentie[ii]



[i]Voici quelques exemples de commentaires émis par des répondants africains : « Une coalition nationale d’ONG pour l’Examen Périodique Universelle au Bénin n’existe pas. Cela est du à une manque d’informations et de formations qualifiés dans ce domaine en vue d’élaboration d’un bon rapport ».  « Ici au Niger, il n'y a pas de coalition d'ONG pour l'EPU et d'après quelques renseignements que j'ai obtenus auprès des organisations nationales de défense de droits de l'homme, le Mécanisme de l'EPU est totalement inconnu. » « Certaines localités du Tchad, la question de droits de l’homme est un sujet tabou et qui ne changera rien. »

[ii]D’aucuns n’ont pas daigné répondre à la partie 4 du questionnaire. Plusieurs répondants n’ont recours qu’épisodiquement à la plateforme, se limitant à prendre connaissance de son contenu sans pour autant contribuer à son enrichissement.

 

Analyse des questionnaires de suivi pour 2011

Portrait d’ensemble des réponses au questionnaire adressé à chacun des participants à la suite de la 6e Session internationale de formation sur l’Examen périodique universel (EPU) tenue à Genève, en Suisse, du 24 au 31 octobre 2011

1. Présentation

À la suite de chacune des sessions de formation consacrée à l’Examen périodique universel (EPU), le CIFEDHOP tient à en assurer le suivi, notamment par l’administration d’un questionnaire à distance aux participants.

La présente étude descriptive a été réalisée sur la base des réponses au questionnaire envoyé aux 26 participants de la session de l’automne 2011. De ce nombre, 18 ont répondu, soit un taux de réponse acceptable de 69,2 %. Les répondants provenaient d’Afrique subsaharienne (Bénin, Burkina Faso, Sénégal et Togo) et du Nord (Maroc et Tunisie), d’Asie (Inde, Kirghizistan et Pakistan), d’Europe (Allemagne, Croatie, Irlande et Moldavie) ainsi que du Proche-Orient (Liban).

Cette analyse s’inscrit par ailleurs dans l’économie générale de la plateforme interactive de suivi de l’EPU, mise en place par le CIFEDHOP, dont le principal objectif est l’échange de l'information sur ce mécanisme onusien et un de ses principaux centres d’intérêt qu’est l'éducation et la formation aux droits de l'homme.

Le questionnaire est composé de quatre parties : i) la contribution de la société civile au processus de l’EPU; ii) la participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans le pays du participant à la session; iii) les soutiens internes et externes dont bénéficie éventuellement le participant; iv) la participation interactive et à distance à l’éducation aux droits de l’homme et à l’EPU. L’instrument comprend à la fois des questions fermées et à choix multiples. En outre, pour chacune des questions posées, il était possible d’y annexer un commentaire. À une exception près, tous les autres répondants ont rempli en ligne le questionnaire depuis la plateforme interactive.

2. Principales observations

2.1 En résumé, le portrait que tracent les répondants de la situation dans leurs pays respectifs se présente de la manière générale suivante :

- près de 87 % de l’ensemble des répondants ont apporté leur contribution au processus de l’EPU;

- le suivi de l’EPU dans les pays d’origine des répondants paraît assuré dans 86 % des cas;

- les soutiens internes et externes dont ont bénéficié les répondants s’élève à 54 %;

- la participation des répondants à la plateforme interactive est d’une journée par semaine pour la majorité d’entre eux.

2.2 Les relations qu’ont entretenu les répondants avec les autorités de leurs pays respectifs peuvent être qualifiées de fonctionnelles, de « politiques » ou d’antagoniques. Dans le premier cas, la collaboration est formelle et permet aux répondants d’exercer un certain lobbying[1] auprès de ministères et membres élus des gouvernements; le deuxième cas de figure se traduit par des rapports de force qui aboutissent le plus souvent à des compromis de part et d’autre[2]; la dernière situation en est une de confrontation comme suite au refus des autorités de s’engager dans une dynamique de collaboration avec les ONG intéressées[3]. Mais dans l’ensemble, on observe une volonté générale de « jouer le jeu » institutionnel, d’afficher une certain optimisme face aux possibilités de dialogue qu’offre l’EPU.

2.3 Les ressources documentaires et de collaborations interactives du CIFEDHOP sont hautement appréciées par une grande majorité de répondants. Cependant, l’utilisation de la plateforme interactive et collaborative n’est pas utilisée à son plein potentiel.

------------- 

[1] Un répondant écrit : « A la suite de cette étape un lobbying est en cours au niveau du parlement afin que la loi soit effectivement votée avant la prochain passage du (nom du pays) devant le Conseil des Droits de l'Homme ».

[2] Un répondant s’exprime ainsi : « Oui, nous avons un programme national avec le ministère de l'Éducation nationale (un partenariat est signé avec le ministère et les 16 académies régionales de l'éducation). Ce programme vise les enseignants, le corps administratives, les associations des mères et parents des élèves et aussi les élèves.

[3] « Authorities in (nom du pays) see NGOs as a threat to their work because they often criticize government for lack of progress, unwillingness to improve the situation with human rights or even violating human rights of citizens. »

Suivi Algérie

Suivi Bénin

A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Non. Une coalition nationale d’ONG pour l’Examen Périodique Universelle au Bénin n’existe pas. Cela est du à une manque d’informations et de formations qualifiés dans ce domaine en vue d’élaboration d’un bon rapport.

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. Non. D’autant plus que l’information n’est relayée et ne reste qu’au niveau central. Ce qui ne permet pas aux ONG de faire le contrôle citoyen proprement dit dans le domaine.

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R.  Non Ces recommandations ne peuvent pas refléter celles soumises par les ONG car ils n’ont pas la chance d’élaborer aucun document qui pourront être examinés au conseil

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R. Non.

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R. Non Nous n’avons pas pus suivre la session du groupe de travail du conseil des droits de l’homme examinant notre pays, car nous ne disposions pas des ressources et des informations allant dans ce sens. Et en plus nous ne sommes pas impliqués à l’élaboration et la validation du document présenté par l’Etat.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R. Non. Nous n’avions participé à aucune activité présentant les résultats de l’EPU sur notre pays, parce que nous n’avions pas eu les moyens et la formation de qualité pour une bonne rédaction d’un bon document de plaidoyer pour l’examen périodique universel, faisant l’Etat de notre pays.

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R. Oui. Nous avons intégré l’EPU dans nos activités grâce à notre participation effective à la 5ème session internationale de formation à l’EPU organisé le CIFEDHOP du 28 Octobre au 04 Novembre 2010. Ce qui nous avait permis de bien nous outiller pour la prochaine participation de notre pays. Nous mettrons en place une coalition d’ONG pour l’EPU et organiser des séances de sensibilisations et de formations pour d’autres ONG dans le but de bien vulgariser le message par le truchement des médias.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R.Oui, très souvent.

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. Oui. Cette influence permettra à l’Etat de respecter ses engagements pris à l’international dans le cadre de la mise en œuvre et du respect des droits de l’homme. Ceci permettra aussi à la population et surtout aux jeunes d’avoir une connaissance de leur droit et devoir.

b) auprès des décideurs

R. Oui. Au près des décideurs un bon document de politique est élaboré lors des constats des violations des droits humains commis à l’endroit des populations. Ceci nous permettra de faire un plaidoyer au près des différentes institutions de l’Etat et aux autorités compétentes dans le cadre du respect des droits de l’homme.

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R.  Oui. Cette demande passera tout d’abord par le constatation des violations des droits de l’homme, ensuite faire une conférence de presse associée avec les autres acteurs de l’éducation assortie d’une proposition de requête et le plan d’enseignement des droits humains dans le système éducatif. Pour finir une proposition de loi sur l’enseignement des droits humains dans le système éducatif sera adressée à l’assemblée nationale, suivi d’une bonne campagne de sensibilisation pour la promulgation de cette loi par le chef de l’Etat.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R. Oui. Je participe à l’éducation aux droits de l’homme dans mon lieu de travail par des sensibilisations et par l’installation des pôles ou de relais communautaire dans les écoles et les quartiers de ville.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. Oui, à l'occasion. Cette autorisation n’est pas encore été accordée car après la formation à Genève en Novembre dernier, une restitution a été faite et c’est suite à cela que nous avions introduire une requête pour la permission.

Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.

R. Rarement. Le contexte sociopolitique rend parfois la sensibilisation et l’éducation aux de l’homme étant compte tenu de la non maitrise de certains textes par quelques autorités et la non maitrise du contenu du programme.

Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :

R. élèves/étudiants  parents/collègue  

 autorités scolaires  

fonctionnaires du ministère de l’Éducation.  autres. Il y aussi du point de vue financier, par les cotisations des membres de l’association, ce qui est insuffisant dans le cadre de l’atteinte des objectifs.

Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants : 

R. gouvernement

opinion publique  syndicats

 

Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.

R.  Très souvent. Ces ressources sont très importantes car elles me permettront d’atteindre les objectifs d’éducation aux droits de l’homme dans les écoles primaires et secondaires. Ces ressources nous permettront de renforcer nos différentes capacités par des bouses d’études et des formations dans le domaine de l’éducation des droits humains.

Questionnaire de suivi Bénin 2010

A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Non. Une coalition nationale d’ONG pour l’Examen Périodique Universelle au Bénin n’existe pas. Cela est du à une manque d’informations et de formations qualifiés dans ce domaine en vue d’élaboration d’un bon rapport.

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. Non. D’autant plus que l’information n’est relayée et ne reste qu’au niveau central. Ce qui ne permet pas aux ONG de faire le contrôle citoyen proprement dit dans le domaine.

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R.  Non Ces recommandations ne peuvent pas refléter celles soumises par les ONG car ils n’ont pas la chance d’élaborer aucun document qui pourront être examinés au conseil

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R. Non.

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R. Non Nous n’avons pas pus suivre la session du groupe de travail du conseil des droits de l’homme examinant notre pays, car nous ne disposions pas des ressources et des informations allant dans ce sens. Et en plus nous ne sommes pas impliqués à l’élaboration et la validation du document présenté par l’Etat.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R. Non. Nous n’avions participé à aucune activité présentant les résultats de l’EPU sur notre pays, parce que nous n’avions pas eu les moyens et la formation de qualité pour une bonne rédaction d’un bon document de plaidoyer pour l’examen périodique universel, faisant l’Etat de notre pays.

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R. Oui. Nous avons intégré l’EPU dans nos activités grâce à notre participation effective à la 5ème session internationale de formation à l’EPU organisé le CIFEDHOP du 28 Octobre au 04 Novembre 2010. Ce qui nous avait permis de bien nous outiller pour la prochaine participation de notre pays. Nous mettrons en place une coalition d’ONG pour l’EPU et organiser des séances de sensibilisations et de formations pour d’autres ONG dans le but de bien vulgariser le message par le truchement des médias.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R.Oui, très souvent.

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. Oui. Cette influence permettra à l’Etat de respecter ses engagements pris à l’international dans le cadre de la mise en œuvre et du respect des droits de l’homme. Ceci permettra aussi à la population et surtout aux jeunes d’avoir une connaissance de leur droit et devoir.

b) auprès des décideurs

R. Oui. Au près des décideurs un bon document de politique est élaboré lors des constats des violations des droits humains commis à l’endroit des populations. Ceci nous permettra de faire un plaidoyer au près des différentes institutions de l’Etat et aux autorités compétentes dans le cadre du respect des droits de l’homme.

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R.  Oui. Cette demande passera tout d’abord par le constatation des violations des droits de l’homme, ensuite faire une conférence de presse associée avec les autres acteurs de l’éducation assortie d’une proposition de requête et le plan d’enseignement des droits humains dans le système éducatif. Pour finir une proposition de loi sur l’enseignement des droits humains dans le système éducatif sera adressée à l’assemblée nationale, suivi d’une bonne campagne de sensibilisation pour la promulgation de cette loi par le chef de l’Etat.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R. Oui. Je participe à l’éducation aux droits de l’homme dans mon lieu de travail par des sensibilisations et par l’installation des pôles ou de relais communautaire dans les écoles et les quartiers de ville.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. Oui, à l'occasion. Cette autorisation n’est pas encore été accordée car après la formation à Genève en Novembre dernier, une restitution a été faite et c’est suite à cela que nous avions introduire une requête pour la permission.

Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.

R. Rarement. Le contexte sociopolitique rend parfois la sensibilisation et l’éducation aux de l’homme étant compte tenu de la non maitrise de certains textes par quelques autorités et la non maitrise du contenu du programme.

Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :

R. élèves/étudiants  parents/collègue  

 autorités scolaires  

fonctionnaires du ministère de l’Éducation.  autres. Il y aussi du point de vue financier, par les cotisations des membres de l’association, ce qui est insuffisant dans le cadre de l’atteinte des objectifs.

Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants : 

R. gouvernement

opinion publique  syndicats

 

Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.

R.  Très souvent. Ces ressources sont très importantes car elles me permettront d’atteindre les objectifs d’éducation aux droits de l’homme dans les écoles primaires et secondaires. Ces ressources nous permettront de renforcer nos différentes capacités par des bouses d’études et des formations dans le domaine de l’éducation des droits humains.

Une coalition pour l'EPU du Bénin 2011

La Coalition pour l‟Examen Périodique Universel (CEPU- Bénin) présente un rapport sur les faits marquants en matière de droits de l'homme. Il s'en dégage un portrait de l'Etat béninois, dans ses forces et faiblesses. Cette image n'est pas, à l'évidence, la même que celle contenue dans les discours officiels [...]

Dans la collecte des données, la Coalition s'est essentiellement basée sur les médias et sur des entretiens avec quelques personnes ressources, des institutions étatiques et des médias. Elle a aussi cherché à recueillir des faits objectifs, vérifiables, tout en relevant les perceptions qu'en ont les différents acteurs.

Dans un premier temps ce rapport aborde brièvement

- la gouvernance politique en 2011 à travers le respect des libertés fondamentales, et l'évolution de la démocratie qui passe par la complémentarité entre les Institutions de la République.

- la gouvernance économique, socioculturelle

- Les recommandations

Télécharger le rapport en format PDF

Bilan de la participation du Bénin à la 14ème Session du Conseil des Droits de l’Homme à Genève en Suisse

Aux termes du dialogue, 129 recommandations ont été formulées à l’endroit du Bénin.

Après une analyse approfondie de ces recommandations par la délégation béninoise sous la facilitation de la troïka (groupe de trois pays pour encadrer l’Etat examiné : la Roumanie, le Botswana et le Koweït), le Bénin a accepté 123 dont 08 déjà mises en œuvre, 05 recommandations relatives à l’homosexualité ont été refusées, une 01 recommandation relative à l’amendement au Statut de Rome, est en cours d’examen.

Il ressort donc que le Bénin a passé avec un succès relatif son examen sur les droits de l'homme mais qu'il refuse l'éventualité de la tolérance de l'homosexualité.

 

Taxonomy upgrade extras:

Rapport sur la participation de la Coalition 2012

Rapport sur la participation de la Coalition pour l’Examen Périodique Universel du Bénin à la 14e Session des droits de l’homme à Genève (SUISSE).

La Coalition pour l’Examen Périodique Universel CEPU-Bénin est notamment composée de :

- Association Mondiale pour l’Ecole Instrument de Paix (EIP-Bénin),

- Social Watch- Bénin,

- Centre d’Information et de Formation pour les Droits Humains en Afrique (CIFDHA-Bénin),

- Droits de l’Homme Paix et Développement (DHPD-ONG),

- West Africa Network for Peace (WANEP-Bénin),

- Groupe de Recherches d’Actions Nationales pour un Développement Intégré (GRANDI-ONG),

- Wanjop-Bénin

Lire le rapport en format PDF

Suivi Bénin 2013

 Bonjour à tous,

Je tiens à partager avec vous le compte rendu de la rencontre que EIP-Bénin a eu avec Rekya MADOUGOU Ministre de la Justice de la Législation et des Droits de l'Homme du Bénin sur la stratégie à mettre en place pour le suivi des recommandations issues de l'EPU 2012.

Bonne réception à vous

Vincent ADANVOESSI

Télécharger le compte-rendu

Suivi Bolivie

 À venir

Suivi Bulgarie

Suivi Bulgarie 2010 (1)

A. Contribution of the civil society to the UPR process 

Q. 1. Has there been a UPR report by one or more national NGOs coalitions in your country?

A. Yes, Several NGOs submitted NGO reports for the 1st UPR of Bulgaria in 2010.

Q. 2.  Have authorities in your country favorably welcomed NGO interventions on the UPR?

A.  Yes

Q. 3. Do the recommendations by the Human Rights Council reflect those submitted by NGOs?

A. Yes, fully. As a result of the lobbying at place in Geneva (October – November 2010), the Bulgarian Gender Research Foundation and the Alliance for protection against domestic violence, in total 15 recommendations in the field of gender equality, protection against violence and trafficking an elimination of gender stereotypes were made by different States (those are also our recommendations). We are very satisfied. After that the Bulgarian Government accepted all these recommendations.

Q. 4. Have you had the opportunity to contribute to an NGO or NGO coalition report for the UPR?

A.Yes. Bulgarian Gender Research Foundation and the Alliance for protection against domestic violence

B. Participation to the UPR session in Geneva and follow-up in your country

Q. 1. Have you been able to follow the session of the Working Group of the Human Rights Council reviewing your country?

A. Yes. It was unique experience and very useful one. We congratulated the delegates who used our recommendations and we spoke informally with the Bulgarian representative – the Minister of Foreign affairs.

Q. 2. Have you taken part to activities in your country to present the results of its UPR?

A.Yes. We made meetings with representatives of the Swiss, UK and Spanish embassy in Sofia. Those embassies helped a lot prior to the UPR of Bulgaria, because they forwarded our recommendations to their capitals. We will write also an article about the results of the UPR. The representatives of the embassies can lobby for gender

Q. 3. Have you incorporated UPR and its results for your country in your sensitization?

A. Yes. We use now the UPR and its results for lobbying Bulgarian politicians for the adoption of Legislation on gender equality in Bulgaria. We will make a short training module on UPR for the IV session of our Women’s Human Rights Training Institute in May 2011. This training is for young lawyers from Central and Eastern Europe and CIS.

Q. 4. During yours activities,  Do you provide an introduction on international instruments of law ratified and implemented by your country?

A. Very often, because it is good justification and argument to hold governments accountable.

Q. 5. In my country and relating to the implementation and follow-up of UPR, I exert some influence on :

a)  your circles  

A.  Yes

b) decision makers

A. Yes. We lobby directly with arguments from the UPR for our lobbying on domestic violence issues and gender equality.

Q. 6. Did you asked your country’s competent authorities that human rights be included in school programs?

A. Yes. We, and other NGOs would like to see that in the reality, and ask and lobby for that from years. But the education system is very stable and conservative and it is hard to make changes. We have human rights education projects, we sensitize the media and the society about that need, but without result until now.

Q. 7. Do you actively participate to sensitization activities in your place of work in order to promote human rights education?

A. Yes. We develop and implement projects for young people for human rights education, promotion and awareness on social rights, we develop methodologies for non-formal education on those issues

C. Internal and external support 

Q. 1. Do you get support by the authorities for your efforts in promoting human rights education and awareness about UPR ?

A. Never

Q. 2. Do you work in a social and political context which makes it difficult to sensitize/educate on human rights?

A.  Rarely The political and social context are not a problem, but the funding for those activities in Bulgaria is very low.

Q. 3. You get support for intending to introduce UPR and human rights in your activities mainly from :

A. UPR is new procedure and we haven’t had chance regularly in our activities to promote it

Q. 4. You encounter resistance to it mainly from: 

A. Not manifestations of resistance yet, because UPR is new procedure and we haven’t had chance regularly in our activities to promote it

Q. 5.  Are CIFEDHOP’s resources and its network of experts useful for your human rights education and UPR follow-up activities?

A. Very often

D. Interactive and remote participation to human rights education and UPR

Q. 1.  Are you registered for the UPR monitoring platform ?

A. 

Q. 2. How the UPR monitoring platform would best address your needs?

 A. 

Suivi Burkina Faso

Une session de formation réunissant 18 participants a été organisée du 21 au 23 novembre 2009

Télécharger la synthèse des évaluations en format Word

Suivi Burkina 2010 (1)


A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Non 

Le Burkina Faso est passé depuis 2008. A l’occasion, le MBDHP et d’autres organisations nationales ont produit des rapports.

 

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. La participation de la société civile au processus a d’ailleurs fait l’objet de félicitation de la part du Conseil des ministres

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R. Pui, Les recommandations des ONG sont ressorties dans le rapport du Conseil (abolition de la peine de mort, coopération avec les organes des traités, introduction de l’éducation des droits humains dans le système scolaire)

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R.Oui. Il s’agit du Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP)

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R. Oui. A travers ma présence effective à la 3ème session du Groupe Travail de l’EPU du 3 au 15 décembre 2008 avec le soutien financier du CODAP.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R. Oui. Cela a été fait à travers une conférence de presse du MBDHP sur la participation au processus.

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R. Oui. Les programmes d’activités du Mouvement sont élaborés en intégrant les recommandations qu’il est possible de mettre en œuvre par les organisations de la société civile.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R. À l'occasion. Ces activités sont liées aux sessions de formation qu’il m’arrive d’animer.

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. Oui. Au sein du MBDHP dans le cadre de ses activités.

b) auprès des décideurs

R. Oui D’une part, à travers le MBDHP avec sa force de critique constructive et de propositions et d’autre part à titre personnel en qualité d’expert (consultant) sur l’EPU. Ainsi, il m’est revenu de contribuer à élaborer le plan d’actions national de mise en œuvre des recommandations issues de l’EPU.

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R. Oui. A travers des fora, des rapports annuels sur l’état des droits humains.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R.  Non. Mon service n’a pas en charge ces questions. Cependant, dans le cadre du MBDHP, de l’EIP-Burkina et d’autres organisations, je participe activement à des activités de sensibilisation.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. Jamais.

Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.

R. Rarement. Au-delà des menaces contre les défenseurs des droits humains, les obstacles ne sont

Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :

R. élèves/étudiants; syndicats

Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants : 

R. gouvernement. Pas de résistance permanente mais ponctuelle.

Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.

R. TRès souvent. Participation aux sessions du CIFEDHOP, consultation du site du CIFEDHOP

Suivi Burkina 2010 (2)

Lors de la 5e session internationale de formation à l’EPU dispensée par le CIFEDHOP, M. Karfa Gnanou du Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP) a décrit les activités de son organisation en ce qui concerne l’EPU de son pays lors de la session de décembre 2008. Le MBDHP est une ONG importante qui compte 44 sections nationales et a une influence au niveau international par le biais de partenariats avec des Organisations internationales (Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme, FIDH), influence reconnue par l’octroi de statut d’observateur auprès de certaines institutions politiques.

Les activités du MBDHP avant l’EPU

Plusieurs mois avant l’EPU du Burkina Faso, le MBDHP a été invité à participer à la rédaction et à l’évaluation du rapport national.

En parallèle, sous couvert de la FIDH afin d’avoir plus d’impact, il a envoyé un rapport alternatif de 5 pages au HCDH.

En août 2008, M. Gnanou a suivi une formation du CIFEDHOP afin de renforcer ses connaissances sur l’EPU et de les retransmettre aux membres du MBDHP.

Enfin, l’ONG a organisé des activités thématiques telles que : -

  • une journée d’information sur l’EPU co-organisée avec le CIFEDHOP.  
  • des visites dans des centres de détention, avec des représentants d’ambassades et d’organisations internationales présentes dans le pays (début du travail de lobby).

Activités lors de la session de l’EPU

Lors de la session de l’EPU, les activités de lobbying se sont poursuivies à travers plusieurs actions :

  • Un résumé du rapport national en français et en anglais a été distribué par les militants aux membres du Conseil des droits de l’homme et un échange direct sur le contenu du rapport eu lieu. Une version avait déjà été envoyée aux délégations par télécopieur. Lors de cette distribution, une attention particulière a été prêtée à la Suisse pour s’assurer de l’impartialité de la troïka, dont elle était membre.  
  • Une conférence de presse avec UPR-Info a été organisée.
  • Des interviews avec la chaîne nationale ont permis de retransmettre les informations au niveau local.  
  • Lors de l’adoption du rapport final, la société civile a constaté que le Burkina Faso avait accepté une importante recommandation concernant la peine de mort.  
  • Dans l’attente de la session ordinaire du Conseil, la société civile a été moins active. Toutefois, en collaboration avec la FIDH, elle a organisé un événement pour l’abolition de la peine capitale. Des rencontres avec le chef de l’Etat et avec le ministre des droits de l’homme ont également eu lieu.
  • Le MBDHP a pu prendre la parole lors de l’adoption du rapport du Burkina par le Conseil en mars 2009, afin d’attirer l’attention sur ce qui préoccupait la société civile, notamment le refus d’une recommandation sur l’indépendance du judiciaire.

Activités après l’EPU: stratégie de suivi

Le MBDHP s’est fixé trois objectifs dans sa stratégie de suivi ;  

  • Objectif 1 : capitalisation. Il s’agit de faire connaître le Conseil et l’EPU et d’en vulgariser la connaissance (2010 à 2013) ;
  • Objectif 2 : organiser efficacement le suivi de la mise en œuvre des recommandations ;
  • Objectif 3 : préparer le prochain passage à l’EPU pour le Burkina Faso.

Sur la base de ce programme, des activités de suivi ont été mises en place dès 2009

  • une conférence de presse sur les recommandations et sur les priorités des ONG en avril 2009 ;  
  • poursuites des activités thématiques : nouvelles visites de centres de détention avec des représentants des pays qui ont fait des recommandations ;  
  • des rencontres avec des membres d’instances politiques, notamment des groupes parlementaires, pour les sensibiliser sur l’importance du suivi de l’EPU ;  
  • organisation de deux panels de discussion sur la Cour pénale internationale ;
  • des représentations théâtrales sur des thèmes liés aux droits de l’homme ;  
  • une campagne de flyers contre la torture et les mauvais traitements dans les prisons ;  
  • la participation à une session de la Commission africaine au sujet de la mise en œuvre du suivi par le Burkina Faso ; etc.

L’action de la société civile est souvent limitée par un manque de moyens et la diffusion large d’informations est parfois difficile, car, d’une part, certains sujets sont trop techniques et, d’autre part, la population perçoit l’ONU comme une entité qui agit loin de ses préoccupations. Toutefois, certaines avancées ont déjà été acquises :  

  • une nouvelle loi sur l’établissement d’une commission nationale des droits de l’homme conformément aux Principes de Paris;  
  • un manuel d’éducation aux droits de l’homme pour l’école primaire;  
  • une loi sur les personnes handicapées ;  
  • une loi pour la ratification du protocole facultatif de la Convention contre la torture;
  • un rapport thématique sur les migrations.

Selon Karfa, l’EPU est une avancée qui permet à la société civile de participer au rapport du HCDH, tout en sensibilisant l’opinion publique sur ce mécanisme.

ONG ayant déposé un rapport

  • FI Franciscans International, Geneva, Switzerland.
  • FIACAT and ACAT International Federation of Action by Christians for the Abolition of Torture and ACAT Burkina Faso, Paris, France.
  • GIEACPC Global Initiative to End All Corporal Punishment of Children, London, UK.
  • HAI HelpAge International, Promo Femmes Développment Solidarité and Association le TOCSIN, London, UK.
  • MBDHP Mouvement Burkinabè des droits de l’Homme et des Peuples, Ouagadougou, Burkina Faso.
  • RSF Reporters sans Frontières, Paris, France.
  • SRI The Sexual Rights Initiative, jointly with Action Canada for Population and Development, Mulabi-Espacio Latinoamericano de Sexualidares y Derechos, Creating Resources for Empowerment and Action CREA, India, Réseau Sida Afrique, SOS Jeunesse et Défis and others, Ontario, Canada.

 

Suivi Burkina 2011

Le 12 mai 10212, le Centre d'information et de formation en matière des droits humains en Afrique (CIFDHA) a organisé une première session de formation sur le "Système universel de protection des Droits de l'Homme" au profit des étudiants et étudiantes. Dans le cadre de cette formation, Ali Traoré, ancien participant aux sessions du CIFEDHOP, a présenté : le contenu des notions d’EPU et de procédures spéciales, le déroulement de l’examen d’un pays, l’insuffisance de ce mécanisme ainsi que l’opportunité des procédures spéciales. Télécharger le rapport en format PDF

Session de formation au Burkina Faso

Le Centre d'information et de formation en matière des droits humains en Afrique (CIFDHA) a organisé une session de formation au cours de laquelle un ancien participant aux sessions du CIFEDHOP, a présenté : le contenu des notions d’EPU et de procédures spéciales, le déroulement de l’examen d’un pays, l’insuffisance de ce mécanisme ainsi que l’opportunité des procédures spéciales

En savoir plus : http://www.cifedhop.org/epu-upr.org/?q=fr/content/suivi-burkina-2011

Suivi Burkina Faso 2013

Du 24 au 28 mars 2013, le Centre d’Information et de Formation en matière des Droits Humains en Afrique (CIFDHA), a pris part à Genève à la pré session organisée par UPR Info sur le Burkina Faso, entrant dans le cadre de la préparation du deuxième passage du Burkina devant le Conseil des droits de l’homme au titre de l’Examen Périodique Universel.

L’objectif de cette pré-session était de permettre à des organisations de la société civile burkinabè de rencontrer plusieurs missions diplomatiques de toutes les régions du monde basées à Genève pour leur donner des informations de terrain sur la situation des droits humains au Burkina Faso et faire du plaidoyer auprès de celles-ci pour que leurs recommandations sur le Burkina Faso lors de son second passage devant le Conseil des droits de l’homme prenne en compte les préoccupations réelles de la société civile burkinabè.

Lire le rapport  
Lire la synthèse des recommandations du CIFDHA pour l’Examen Périodique Universel du Burkina Faso

 

 

 

Burkina Faso : une coalition contre le maintien de la peine de mort (2013)

« Six Organisations de la société civile (OSC), constituées en coalition, ont produit et transmis un rapport alternatif sur la situation des droits humains au Burkina Faso, au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. Pour informer l’opinion publique sur le contenu de leur rapport, ces OSC ont organisé une conférence de presse le 23 avril 2013 à Ouagadougou. Les conférenciers, interpelés par les journalistes, se sont aussi prononcés sur la peine de mort, les nouvelles formes d’expression avec les grèves de la faim, les menaces d’immolation et bien d’autres sujets.

Après 2008, le Burkina Faso vient, pour la deuxième fois consécutive, de marquer son passage intervenu depuis le 22 avril dernier à l’Examen périodique universel (EPU). Pour rappel, l’EPU est un mécanisme institué par les Nations unies en vue d’examiner et d’apprécier de manière périodique les efforts et degrés de mise en œuvre par chaque Etat membre de l’Organisation des Nations unies de ses obligations et engagements en matière de respect des droits humains. Ce mécanisme n’étant pas uniquement du ressort du seul Etat, les Nations unies recommandent également l’implication d’autres parties prenantes dont les OSC. C’est pourquoi six organisations constituées en coalition, ont élaboré et transmis au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme un rapport alternatif sur la situation des droits humains et de la démocratie au pays des Hommes intègres. Cette coalition est composée du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP), du Centre international de formation aux droits humains en Afrique (CIFDHA), de l’Ecole, instrument de paix (EIP/Burkina), de la Commission épiscopale Justice et Paix, de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) et du Syndicat burkinabè des magistrats (SMB).
Lire l'article de Colette DRABO publié dans Le Pays le mardi 23 avril 2013 http://lepays.bf/?EXAMEN-PERIODIQUE-UNIVERSEL-DU

Examen périodique universel: les droits humains sont-ils respectés au Burkina?

« Quel état des lieux peut-on faire des droits humains au Burkina Faso? C’est autour de ce sujet qu’a tourné l’entretien [qu'a] accordé [à FasoZine] Julie P. Nigna Somda, la première responsable du département des Droits humains, alors qu’elle s’apprêtait à répondre à l’hebdomadaire rendez-vous du conseil des ministres. C’est le même jour, mercredi 17 avril 2013, qu’elle devait s’envoler pour Genève en Suisse où elle doit défendre, le lundi 22 avril, le rapport national du Burkina sur la situation des droits humains, à l’occasion de l’Examen périodique universel (EPU). »

Lire l'entretien:  http://www.fasozine.com/index.php/actualite/10184-examen-periodique-universel-les-droits-humains-sont-ils-respectes-au-burkina

Taxonomy upgrade extras:

Suivi Cameroun

Suivi Cameroun pour 2012

L’an 2012, le 20 Décembre s’est tenue à la maison DON BOSCO à Yaoundé, une 2eme journée de dialogue sur L’Examen Périodique Universel et le suivi des recommandations relatives aux droits des femmes. Ont participé à cette journée plus d’une vingtaine de personnes (hommes et femmes) issues des différentes ONG, Associations de la société civile, des institutions gouvernementales et de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés. L’objectif principal de cet atelier de réflexion portait sur la mise en oeuvre des recommandations de l’Examen Périodique Universel du Cameroun relatif aux droits des femmes. La méthode participative est celle qui a été utilisée lors de cette journée.

Télécharger le rapport en format PDF

Suivi Cameroun 2013

La section camerounaise de l’association Mondiale pour l’Ecole instrument de Paix a soumis un rapport / une contribution écrite en octobre 2012 a l’Examen Périodique Universel (session de mai 2013.)

l’EIP-Cameroun a organisé au cours de l’année 2012, en collaboration avec les associations membres du Réseau Equitas Cameroun des Educateurs aux Droits Humains (RECEDH) et du Réseau Camerounais des Organisations de Droits de l’Homme (RECODH), deux dialogues sur l’EPU portant sur une appropriation de ce mécanisme assez mal connu de la société civile et sur le suivi des recommandations faites au Cameroun concernant les droits de la femme.

Lire la déclaration et les recommandations de l'EIP-Cameroun

Pré-session EPU sur le Cameroun

Des organisations de la société civile(OSC) camerounaise ont été invitées à faire des déclarations lors de la pré-session de l’EPU sur le Cameroun qui a eu lieu le 26 mars 2013.
Ont participé à ces assises prés de 26 représentations diplomatiques. On a cependant déploré l’absence du Cameroun et ses pairs africains à l’exception de la Côte d’Ivoire.
Les OSC suivantes ont présenté des déclarations sur différentes thématiques tout en souhaitant que les pays présents puissent appuyer leurs recommandations sur la mise en œuvre effective des droits humains au Cameroun, au regard des instruments internationaux dont le Cameroun est partie et des engagements pris lors de son dernier passage à l’EPU en 2009.
Il s’agit de :
- Franciscans International qui travaille dans la région du Nord Cameroun et dont la problématique concerne les enfants de la rue, les mariages précoces, la déperdition scolaire ;
- MBOSCUDA qui s’est appesanti essentiellement sur les violations des droits des peuples autochtones, notamment, la marginalisation des Mbororo, leur accès limité à la terre, etc.
- Le centre pour la promotion du droit(CEPROD) qui a évoqué les droits des LGBT, la liberté de la presse ;
- EIP-Cameroun , membre de la coalition des organisation de promotion des droits de l’enfant (COCADE) et du réseau camerounais des organisations de droits de l’homme (RECODH) qui a soulevé des problèmes relatifs aux droits de l’enfant et droits de la femme, notamment les abus sexuels, le trafic et la traite des enfants, la violence domestique et la faible participation des femmes à la gestion des affaires publiques.
- Plan international a présente la déclaration de la COCADE qui a soumis un rapport à l’EPU concernant la question des droits de l’enfant.
- La coalition des ONG suisse sur les droits de l’enfant a elle aussi fait une déclaration sur la situation des droits de l’enfant au Cameroun et comme les autres a proposé des recommandations pour le Cameroun
Les OSC ont continué leurs activités de lobbying auprès des représentations diplomatiques le 27 mars 2013. Une rencontre d’évaluation au eu lieu au terme de cette journée avec les structures invitées par UPR-INFO. Il s’en est dégagé que les pré-sessions étaient importantes pour aider les OSC à porter plus loin leur message et à cibler des pays particuliers afin de renforcer les recommandations à faire au pays lors de son passage à L’EPU.
Ci-jointe la déclaration de l’EIP Cameroun que je représentais à cette rencontre.

Rapport de participation

Déclaration de l’EIP Cameroun

Suite à la Pré-session EPU sur le Cameroun tenue à Genève en mars 2013 L'EIP Cameroun a produit une Déclaration avec un groupe d’ONG en collaboration avec Plan Cameroun.

Télécharger la Déclaration de l’EIP Cameroun en format PDF
 

3eme journée de dialogue multi acteurs sur l’Examen Périodique Universel

La 3eme journée de dialogue multi acteurs sur l’Examen Périodique Universel s’est tenu a Yaoundé au Cameroun ce 20 juin 2013. Ces assises ont regroupés les facilitateurs membres du Réseau Equitas Cameroun des éducateurs aux droits humains(RECEDH), des représentants des organisations de la société civile, des institutions gouvernementales et des medias.

Le dialogue avait pour objectif d’identifier des stratégies d’action pour mettre sur pied une coordination et une plateforme de partage d’informations en vue de la mise en œuvre des recommandations de l’EPU relatives aux droits des femmes et des jeunes filles.

Télécharger le rapport au format PDF

Suivi Colombie

Suivi Colombie 2010

Q. Has there been a UPR report by one or more national NGOs coalitions in your country?

A. Yes. 

Yes, in the case of Colombia, that report is led/written by the Colombian Commission of Jurists, which invites several national NGOs to share key information on human rights issues. Nevertheless, this kind of “coalition” needs to grow stronger in order to be as much effective as possible.

Q. Have authorities in your country favorably welcomed NGO interventions on the UPR?

A.Not really, the Colombian Government frequently says that all criticisms and shadow reports are to be respected by it has not implemented the civil society recommendations, particularly regarding the UPR.

Q. Do the recommendations by the Human Rights Council reflect those submitted by NGOs? A. The answer would be “partially yes”. There are some recommendations concerning racist practices that have not been / are not taken into account as most ethnic NGOs expect. Q. 4. Have you had the opportunity to contribute to an NGO or NGO coalition report for the UPR? A. Yes, in the last decade we have been in touch with the Colombian Commission of Jurists and provided key information regarding the human rights situation of Afro-descendants throughout the country.

Q. Have you been able to follow the session of the Working Group of the Human Rights Council reviewing your country?

A. Yes. We have relied on several websites that deal with information of the Working Group, particularly the one from the UN.

Q. 2. Have you taken part to activities in your country to present the results of its UPR? A. No, as suggested above, we have shared substantial information on ethnic rights violations but we need to improve the relation with the Colombian Commission of Jurists and other NGOs in order to play a more decisive role in the process, which would help us present (directly) such results.

Q. Have you incorporated UPR and its results for your country in your sensitization, information or human rights and peace education activities?

A. Yes. We take advantage of these results to focus on crucial topics when developing workshops and lecturing at conferences on ethnic (and human) rights, peace education and conflict resolution.

Q. During your activities, do you provide an introduction on international instruments of law ratified and implemented by your country. A. Yes, we always do that, since those international human rights treaties ratified by the Colombian state have the same importance and power of the (National) Constitution, as the Colombian Constitutional Court legally established.

Q. In your country and relating to the implementation and follow-up of UPR, dou you exert some influence ? If yes, briefly describe how. If no, shortly explain why.

A. Yes.

a) In my cilcles. We closely work with several local, national and international NGOs and we take advantage of this fact to spread UPR-related activities, including the implementation and follow-up process. We also promote them through our informal and formal education activities and events.

b) in decision makers Yes. We have developed workshops for government officials who are (policy) decision makers. This is why I would say that we have exerted some influence on them, although it is hard to see them implementing what they learn throughout our workshops and conferences.

Q. Did you ask your country’s competent authorities that human rights be included in school programs and other educational activities ? If yes, briefly describe how.

A.Yes, we have done this by sending institutional letters on this crucial issue to the Ministry of Education and local Secretaries of Education in several cities of the country.

Q. Do you actively participate to sensitization activities in your place of work in order to promote human rights education ? 

A. Yes, we have done this for a decade. We personally develop workshops and round-table discussions on the relevance of human rights education (for ourselves) not only as activists and leaders but as citizens.

Q. Did you get support by the authorities for my efforts in promoting human rights education and awareness about UPR.

A. Sometimes. There is still much work to be done regarding the level of commitment and support of the authorities.

Q. Dou you work in a social and political context which makes it difficult to sensitize/educate on human rights ?

A. Quite often. The Colombian socio-political context is extremely complex. We have an internal armed conflict, drug trafficking-related activities, strong social inequalities and racial discrimination practices against people of indigenous and African ancestry. Moreover, there is a (historical) lack of political will to implement ethnic rights in the country. No doubt this context makes it very difficult to educate on human rights and peace issues at all levels.

Q. 3. Did you get support for intending to introduce UPR and human rights in your activities mainly ?

A. Yes, from pupils/students, parents/colleagues. Our students at the District University of Bogota, who are mainly high school teachers, have actually taught UPR-related information at their schools. Our colleagues and relatives have also spread the UPR and human rights lexicon and approach to their work and informal activities almost on a daily basis, as they have told us in the last couple of years.

Q. Did you encounter resistance to it mainly ?

A. Yes, from government, school authorities , Ministry of Education officials.

Although some changes have been recently made, there is still a strong lack of political will to promote and implement human rights and peace education at the local (municipal), regional (departmental) and national levels.

Q. Are CIFEDHOP’s resources and its network of experts useful for your human rights education and UPR follow-up activities.

A. Very often. We constantly use the CIFEDHOP website in order to be updated on UPR-related issues and the work of EIP colleagues in the Americas and throughout the world. Also, we have heavily relied on materials and information provided during the international training session on the UPR.

Q. What is your personal contributions up to now to human rights education and UPR

A. I have briefly shared information on ethnic (rights) workshops in Colombia.

Suivi États Unis

Les participants sont intervenus au Conseil des droits de l'homme lors de la 16ème session

Suivi Inde

Avec l'aide de l'EIP-Inde et de  l'Indian Institute for Peace, Disarmament & Environmental Protection (IIPDEP), le CIFEDHOP a organisé une session régionale de formation sur l'EPU et l'éducation aux droits de l'homme et à la paix. 86 participants de toutes les régions de l'Inde pour la plupart enseignants et militants d'ONG ont suivi cette formation qui s'est tenue les 29 et 30 janvier 2011 à Pune (Inde).

Lire le rapport (en anglais)

India : Training session on Human Rights Education for Aganwadi Workers, 2013

EIP-India Organized a Training session on Human Rights Education for Aganwadi Workers, 20 april 2013, Mominpura Nagpur, India
NMC Hospital Hall

Anganwadi (the concept accepted by Government of India for training of women social workers who will educate and aware to grass roots people from all walks of life on various aspects including health and human rights.

The Anganwadi concept is accepted by Government of India as national tool in all provinces to educate and aware the people.

71 Aganwadi women workers from Kishori (youth) to middle age women participated in one day training on Saturday April 20, 2013 at NMC, Hospital Hall in Nagpur.

Suivi Macédoine (Ex-République de Yougoslave)

Suivi Macédoine 2013

Allow me on behalf of the Bektashi Community of Macedonia to follow you thanks and friendly greetings. Limitless thanks to thus who gave me the chance to know you all, Especially Monique and the working team give us a lot of new ideas, how to work for better future, in order to Contribute Together with other human rights activists to Promote Human rights Goals in our Neighborhood and Countries around us.

With deep believe we have not even though that 'May mean some hardship in our way but that' never makes us stop struggling to achier our dreams we nor Bektashi community. We had great help from the CIFEDHOP training, CIFEDHOP-Geneva October 2012.

As a result of continuation and great help of CIFEDHOP-Geneva is our Participation on 15TH SESSION OF THE UPR WORKING GROUP (2l January - 1 February 2013), Mme Monique PRINDEZIS item an Accreditation for Mr. Joshua COOPER, Mr. Sulejrnani ARBEN We have to mention that 'there historically big issue come on, for my first Was Organized a side event from EIP for Bektashi community and our Concerns. Inside of UN Could be shown a Bektashi Brochure and Also reports from Bektashi Head quarter and the Macedonian community for bektashis in Serbia, Montenegro and Kosovo.

Committee on the Elimination of Discrimination Against Women, 54TH session (11 February - 1 March 2013) - accreditations by CIFEDHOP for Ms. Fatima Suleiman, and Mr. Arben Sulejmani.

We are happy that 'we win them became part of side event and After a short and Brief Introduction of the Bektashi community for the problems we have been face in Macedonia, our representatives Could talk directly to some of 18 Officers of the Committee, two of three Vice Chairpersons and secretary. Ms. ISMA Jahan (Vice-Chair) did ask clearly the government of Macedonia for the current Situation of the Bektashi community in Macedonia, in that 'moment I had sparks from my eyes going thru my friend Joshua and The Other NGO representatives Who Were surprised from the interest of Ms. ISMA Jahan (Vice-Chair) for a Bektashi community for Which They Have Heard for my first. Macedonian Government did not answer the question, broke even did Consider even a question!!! But We Were happy that 'a group of Officers come to us and ask edition questions Were we with a pleasure tell invite to visit our community, broke answer that it is a great chance to see a Islamic community in this face of Love and Tolerance.

Download the report CEDAW Bektashi Shadow Report for FYR Macedonia

Suivi Mali

Les participants du Mali ont organisé une série de « Conférences-débats » au cours desquels des copies du Rapport d’Etat 2008 du Mali sur l’EPU a été remis aux participants. Les thèmes suivants ont été traités:  

« Ecole Apaisée et Performante » ;  

« Les rôles de l’enseignant dans la société » ;

« Droits Humains et Examen Périodique Universel. Etat des lieux de la pratique des Droits Humains au Mali. Forces, Faiblesses, Propositions d’amélioration » ;

« Droit International Humanitaire, Droits Humains et l’EPU » ;

« La déperdition scolaire ». 

 Des partenariats ont été développés avec :

  • La section régionale Mopti de l’Association Malienne des Droits de l’Homme
  • Les directions des établissements suivants: Ecole Technique Saint-Joseph, Lycée Hammadoun DICKO de Sévaré, Institut de Formation des Maîtres de Sévaré
  • L’Association des Elèves et Etudiants du Mali 
  • Le Vérificateur Général de la région de Mopti
  • La Région militaire de l’Armée de l’Air à Mopti

Synthèse des évaluations en format Word

 

Suivi Mali 2012

L’an 2012 et le 16 Décembre s’est tenu dans la salle de formation de la maison de la Femme (rive droite) l’atelier de restitution organisé par Mme Alimata Diarra en partenariat avec le CIFEDHOP. L’atelier dont le thème est ‘’la formation d’initiation en droits de l’homme’’ vise essentiellement le renforcement de capacité des enseignants en matière des droits de l’homme. Selon Mme Alimata DIARRA, l’atelier s’inscrit dans le cadre d’une restitution de la 7ème session internationale de formation à l'Examen Périodique Universel (EPU) du Centre International de Formation à l’Enseignement des Droits Humains et à la Paix (CIFEDHOP) à laquelle elle a participé du 24 au 31 octobre 2012 à Genève. Cette formation s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme.

Lire le rapport en format PDF

Atelier de restitution de la 7ème session (2012)

Le 16 décembre 2012 s’est tenu dans la salle de formation de la maison de la Femme (rive droite) un atelier dont le thème est ‘’la formation d’initiation en droits de l’homme’’ organisé par Mme Alimata Diarra en partenariat avec l’Association mondiale pour l’Ecole Instrument de Paix (EIP).

Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’une restitution de la 7ème session internationale de formation à l'Examen Périodique Universel (EPU) du Centre International de Formation à l’Enseignement des Droits Humains et à la Paix (CIFEDHOP) à laquelle elle a participé du 24 au 31 octobre 2012 à Genève. Cette formation s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme.

Lire le compte-rendu de l'atelier de formation en format PDF

 

Le Mali passe l'EPU 2e cycle

Dans le cadre de l'éducation aux droits de l'homme, Alimata Diarra a convenu avec un journaliste de publier un article sur les droits de l'homme au moins une fois par mois afin de sensibiliser le public malien.

Lire le premier article qui est paru ce 23 janvier 2013

Suivi Mali 2013

Activités réalisées suite à la formation du CIFEDHOP

  • Atelier de restitution pour les Organisation Non Gouvernementales de défense des droits de l’homme des travaux de la session de formation sur l’EPU.
  • Formation sur les mécanises de protection des droits de l’homme.
  • Diffusion et vulgarisation auprès du Forum National des Organisations Nationales de Défense des Droits de l’Homme (FONADH) de la plateforme EPU et du portail EIP.
  • Atelier sur les techniques de rédaction des rapports alternatifs.
  • Communication sur les violences faites aux femmes.
  • Communication sur les stratégies culturelles de protection des malades mentaux.

Suivi Maroc

Suivi Maroc 2010


A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Probablement il y aurait un rapport des ONGs en vue de l’EPU du Maroc en 2012.

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. Oui.

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R.  Relativement, puisque certaines recommandations ont tenu compte de celles soumises par les ONG lors du premier examen EPU Maroc en 2008.

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R. Ce n’était pas un rapport mais plutôt un communiqué d’une coalition d’ONGs des doits des femmes et des droits humains.

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R.  Oui. J’ai assisté à l’examen de l’EPU Maroc à Genève avec le soutien de la FIDH en tant que membre de l’ADFM et la coalition régionale MENA « Egalité sans réserve ». Avec d’autre représentantes et représentants des ONGs marocaines présents nous avons - fait du plaidoyer auprès des missions des pays pour les pousser à interpeller le Maroc sur ses engagements ; - organisé une conférence de presse au siège du Conseil des Droits de l’Homme à Genève après l’examen.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R.

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R. Oui. Dans la sensibilisation et les formations sur les instruments internationaux des DH.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R. Très souvent. A l’ADFM nous disposons d’un programme de renforcement des capacités interne et externe avec nos relais (ONGs, réseaux et autres).

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. Oui. Surtout pour les acteurs et actrices de la société civile.

b) auprès des décideurs

R.Oui. Pour interpeller chaque fois que c’est possible pour la prise en compte des recommandations de l’EPU

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R.  Oui.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R. Oui.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. Jamais.

« La suite du questionnaire n'a pas été complété. »

Suivi Maroc 2011

En terme de suivi, notre ONG a mené des rencontres dans différentes régions au Maroc pour la sensibilisation de l'EPU et pousser les associations à donner leurs recommandations.

Dans toutes nos activités nous insistons sur la connaissance des instruments juridiques internationaux, c'est parmi nos priorités.(sessions de formations, conférences, séminaires ...) et cela durant toute l'année.

Nous exerçons de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU auprès de la société civile et des décideurs en élaborant des rapport en collaborations avec d'autres ONG. Notre ONG est partenaire principale du Conseil national de DH et de la Délégation marocaine de DH.

Nous demandons aux autorités compétentes de notre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres éducatives de l’enseignement obligatoire. Nous avons un programme national avec le ministère de l'éducation national (un partenariat est signé avec le ministère et tous les 16 académies régionales de l'éducation), ce programme vise les enseignants, le corps administratif, associations des mères et parents des élèves ainsi que les élèves. Ce programme vise aussi la création et l'appui des clubs de DH au seins des établissements scolaires.

Pour ma part, je participe activement à des activités de sensibilisation dans la maison des jeunes qui est pour moi un lieu favorable de sensibilisation, Je participe également aux rencontres des associations de toute la ville.

Suivi Maroc 2012

Dans le cadre du suivi de la session à laquelle j'ai participé, j'ai animé 4 ateliers sur les 4 régions du Maroc sur l'UPE,"je suis bien sur basée sur la formation de CIFEDHOP", ces ateliers sont organisé par mon ONG et financés et collaborés avec la délégation nationale de DH du Maroc.(équivalent ministre de DH du Maroc).
Cette formation vise à créer un réseau (coalition) national de la société civile sur le thème des rapports parallèles. A la fin de ces 4 ateliers une rencontre nationale sera organisée prochainement dans la ville d'Ifrane pour consolider cet énorme travail.

Suivi Mauritanie

Du 17 au 19 janvier 2013 se sont tenues à Nouakchott des journées de formation sur les droits de l’homme et l’Examen Périodique Universel. L’attention a porté sur les pratiques traditionnelles néfastes et sur l’argumentation culturelle comme stratégie pour lutter contre lesquelles-ci. Les problématiques abordées au cours de la formation sont celles observées au sein des communautés culturelles mauritaniennes : les mutilations génitales féminines, les mariages forcés, les mariages précoces, le gavage, le lévirat et le sororat., le placement des fillettes dans les familles, les crimes d’honneur.

Compte rendu de la formation

Déclaration des participants sur les droits de l’Homme et la lutte contre les pratiques traditionnelles

Suivi Mexique

Les participants mexicains ont pris la parole au Conseil des droits de l'homme. Contribution à venir.

Mexique - Un rapport de la société civile pour le 2ème EPU

Un rapport de Société Civile orienté sur les droits des femmes a été déposé en vue du 2ème Examen Périodique Universel de l'État Mexicain.

Lire le rapport (en espagnol)

Un site dédié à l'examen périodique universel au Mexique (2013)

El sitio web dedicado al Mecanismo del Examen Periódico Universal a cargo del Consejo de Derechos Humanos.

« Aquí encontrarás información relevante y pertinente respecto a sus aspectos estructurales, técnicos y metodologías de trabajo; así como los criterios para participar como sociedad civil, noticias, comunicados y documentos relevantes. »

 

 

Suivi Moldavie

Les participantes de Moldavie ont organisé deux formations sur l'EPU pour les ONG d'autre villes de Moldavie. « Le but était que les ONG qui n'ont pas eu d'information sur ce mécanisme profitent de cette occasion pour transmettre leur point de vue sur le respect de droits de l'homme et que chaque participant ait un draft du rapport au terme du seminaire de deux jours. Quelques ONG ont envoyé des rapports fait en commun. »

L'une d'elles a également participé à la Coalition Non-discrimination

Presentation : Iuliana Marcinschi, on behalf of the Coalition on Non-Discrimination And on behalf of the Human Rights Resource Group supported by the Soros Foundation-Moldova Download in Word format (2010) 

Presentation : Nadejda Lefter, on befalf of the Information Center for Human Rights. Joint Submission of the Information Center for Human Rights and HomoDiversus.

Moldova’s Alternative Report for the Committee on Economic, Social and Cultural Rights (2011) in PDF format

Moldovan Institute for Human Rights (IDOM) http://idom.md/index.php/en/news/332-international-training-centre-on-human- rights-and-peace-teaching-geneva-switzerland-28-october-03-november-2010.html

Formations en Moldavie

Ensemble avec Nadejda Lefter nous avons organisé 2 formations sur l'EPU pour les ONG d'autre villes de Moldavie. Le but était que les ONG qui ont pas eu d'information sur ce mécanisme profitent de cette occasion pour transmettre leur point de vue sur le respect de droits de l'homme et que chaque participant ait un draft du rapport au terme du seminaire de 2 jours. Quelques ONG ont envoyé des rapports fait en commun.

Suivi Niger

A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

 

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Non. Ici au Niger, il n'y a pas de coalition d'ONG pour l'EPU et d'après quelques renseignements que j'ai obtenus auprès des organisations nationales de défense de droits de l'homme, le Mécanisme de l'EPU est totalement inconnu. C'est avec moi, que la plupart des organisations ont eu connaissance de l'EPU

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. Les autorités de la ville ou j'habite ignorent vraiment l'existence du Mécanisme de l'EPU

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R. : Je n'ai pas suivi par manque d'accès à l'internet ici chez nous.

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R. Non parce qu'il y a pas de coalition d'ONG de l'EPU ici au Niger

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R. NON parce que lors de la session du conseil des droits de l'homme, nous étions confrontés au problème de connexion d'internet, en plus de ça, les frais de connexion d'internet coutent excessivement chers et qu'il se trouve que notre section ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour payer ses frais.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R. Non parce qu'il n'y a pas de coalitions des ONG de L'EPU

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R.Oui. Notre section organise des séances de sensibilisation et d'information à travers les radios privées. Nous tenons des réunions d'information sur l'EPU avec les organisations locales.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R. Très souvent. Nous disposons de beaucoup de documents d'instruments juridiques internationaux et nationaux. Beaucoup d'ONG locales viennent se renseigner sur ces instruments.

Nous sommes en partenariat avec une radio privée locale qui nous donne 1heure de temps par semaine pour informer et sensibiliser les populations de l'existence et l'importance de ces instruments juridiques.

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. NON parce que mon entourage ignore même l'existence de l'EPU, C'est avec moi qu'il a appris connaissance du mécanisme de l'EPU. Donc, je suis encore à la phase d'information et de sensibilisation sur l'EPU des populations et des ONGS locales

b) auprès des décideurs

R. NON parce que nos décideurs méconnaissent eux aussi le mécanisme de l'EPU et je suis là en train de les informer sur l'EPU

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R. Oui. Lors des sessions ordinaires des communes, nous sommes invités à y prendre part en vue d'apporter notre contribution et c'est en ce moment là que nous demandons aux autorités compétentes d'inclure dans leur plan du développement communal des activités sur l'éducation aux droits de l'homme dans les écoles.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R. Oui. J'organise dans mon école des conférences débats sur la convention relative aux droits de l'enfant, sur les droits et devoirs des enseignants, sur les thèmes dont : la violence à l'école, l'hygiène en milieu scolaire, l'approche genre à l'école.

Dans nos discussions quotidiennes, j'en profite pour partager avec mes collègues de travail des informations sur certains instruments juridiques internationaux et nationaux.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. Assez souvent. Je suis soutenu par les autorités car à chaque activité organisée, nous recevons un représentant de la commune pour apporter sa contribution en nous fournissant quelques informations importantes. Et aussi, la commune nous envoie des médias pour couvrir l'activité.

Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.

R. Je mène mes activités dans un milieu très difficile ou la tradition islamique est très forte. Les marabouts musulmans font des prêches qui contredisent parfois l'esprit même des instruments juridiques internationaux. En exemple: l'âge de mariage de jeunes fille qui ne doit pas aller jusqu'à 18ans d'après certains marabouts.

Des prêches qui défavorisent la scolarisation des jeunes filles dans les radios privées.

L'enfant n'a pas droit de connaître ses droits fondamentaux mes devoirs seulement

Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :

R. Des cotisations des membres de notre section et de quelques personnes de bonne volonté.

L'Etat ne subventionne plus les ONGs locales par insuffisance des moyens financiers. Les partenaires au développement ne financent que les ONGs qui ont plus des matériels de travail et qui ont des grandes expériences pratiques en matière de droits de l'homme

Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants : 

R. Pour le moment, je ne faois face à aucune résistance dans les activités que je mène.Et je suis même encouragé par les collègues, les parents et les autorités scolaires

Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.

R. Je suis vraiment soutenu par CIFEDHOP dans mes activités car c'est grâce au CIFEDHOP que j'ai reçu toute mes expériences au niveau international. J'ai pris connaissance de l'EPU grâce au CIFEDHOP.

Suivi Pakistan

I took part to activities to present the results of its UPR State department conducted a consultative session on UPR with stakeholders and I was also invited. Some other organization like SAP-PK also involved me in the process of their report righting, on UPR. During such event results of UPR were discussed.

During my activities, I provide an introduction on international instruments of law ratified and implemented by my country. I am directly involved in the trainings for certain departments (Police, Prison, Probation and Judiciary) I use to conduct trainings of community workers and volunteer. Our main focus is UNCRC and we touch the relevant portion of the recommendations on UPR (to the extent of Child Rights). I exert some influence on my circles, on decision makers. We are working with the government departments and regulary providing alternate report on CRC thats why we have access to the decision makers and can influence. We asked our country’s competent authorities that human rights be included in school programs. We use to hold meetings/vonsultations with education department and we are involved in the trainings of the teachers as well. We managed to table a bill to eliminate corporal punishment in all settings in the assembly, the same is in process. I actively participate to sensitization activities in my place of work in order to promote human rights education. My organization is working in all the country we actively participate in such activities and as a provincial head i am playing a vibrant role.

Participatory Course on Democracy and Human Rights (PCDHR)

Centre for Human Rights Education (CHRE)-Pakistan is pleased to announce and invite the applications for the 4th Annual “Participatory Course on Democracy and Human Rights (PCDHR)” to be held in Lahore on September 17-26, 2013 The candidates are encouraged to send their complete applications immediately to avoid the last moment tribulations. The deadline for applications is August 10, 2013.

Participatory Course on Democracy and Human Rights is designed for human rights defenders and educators working with Non-Governmental Organizations (NGOs), Community Based Organizations (CBOs), and the students of the Social Science Departments (Sociology, Political Science, Gender Studies, International Relations, Mass Communications etc.), the officials of different state institutions, media and other civil society groups. Candidates belonging to religious minorities and the women are strongly encouraged to apply.

PCDHR is a three week course that consists of two modules and the trainees are required to attend both modules. At the completion of both modules the trainees shall be awarded with a certificate and shall be called the Alumni of CHRE. Please note that the second Module of PCDHR shall be held in January 2014, however the trainees shall remain involved in the follow-up initiatives on regular basis to make sure that the learnings are put into practice.

CHRE believes on participatory learning approaches therefore the Course is conducted in participatory methodology to enhance the understanding of the participants on the concepts of democracy and human rights and to enhance their skills to work effectively as human rights defenders.

PCDHR is an intensive learning program and puts strong emphasis on “Putting Learnings into Practice” therefore the trainees shall be required to develop and implement an individual plan to ensure that the learnings are put into practice.

There is no Course fee and CHRE will cover tuition, program materials, accommodation and meals with the financial support of National Endowment for Democracy (NED) for the selected participants. However, please note that all the participants or their organizations will bear their travel costs.

The complete Course Description (Objectives, Selection Criteria etc.), Application Form (Urdu and English) and Memorandum of Understanding is attached to this email and can download from www.chrepak.org, Please read the details carefully and contact us if you have any question.

Français

Nouvelles:

Suivi Pakistan 2012

Une coalition 108 organisations nationales et internationales de défense des droits de l'enfant a préparé un projet de rapport en vue du prochain examen périodique universel du Pakistan.

Quelques recommandations de base à l'issu de consultations avec des enfants  

  1. Le gouvernement devraient veiller à la mise en place d'une école dans chaque village et les enseignants formés en conséquence.
  2. Il devrait y a avoir une installation sanitaire bien équipée dans chaque village.  
  3. Le gouvernement devrait assurer l'accès gratuit aux activités sportives.
  4. Le gouvernement devrait accorder plus d'attention à la pauvreté en fournissant le soutien nécessaire aux familles les plus vulnérables.
  5. Les enfants en conflit avec la loi devraient bénéficier d'une formation à l'autonomie de subsistance afin qu'ils puissent réintégrer leur communauté quand ils sortent de prison.
  6. Les enfants devraient être détenus dans des quartiers de prisons séparés de ceux des adultes.
  7. Des plates-formes devraient être mises en place pour permettre la participation citoyenne des enfants au sujet des questions sociales et économiques qui les concernent.

Lire le projet de rapport (en anglais)

Pakistan - Brief Report: 2nd Module of 3rd Participatory Course on Democracy and Human Rights

Dear Friends and Colleagues,

Greetings from Centre for Human Rights Education-Pakistan

Centre for Human Rights Education is pleased to share the Brief Report of the 2nd Module of the 3rd Participatory Course on Democracy andHuman Rights (PCDHR) being held on February 01-08, 2013 at Dar-ul-Mussarat Training Institute-Lahore.

22 Human Rights Defenders/Educators and university students from different areas of Punjab, Sindh, and Khyber pakhtoonkhawa attended this course. The First Module of the course was held in September, 2012 with the same group.

PCDHR is an in-depth long-duration learning program for human rights defenders, university students, journalists, political activists, which puts a strong emphasis on transfer of learning. Therefore the participants are required to develop an individual plan to ensure that the learnings are put into practice. The course is conducted in a participatory methodology to enhance the understanding of the participants on the concept of Human Rights and Democracy and to strengthen their skills to work effectively for the protection and promotion of human rights.

CHRE team is very grateful to all their partners, friends, colleagues, facilitators, and resource persons for their support and cooperation to make this training program unique and successful.

You are requested to please feel free to share your comments and feedback to make our efforts more effective and result oriented for a human rights friendly society.

Thank you very much and best regards.

Samson Salamat Director

Downlaud the report in PDF format

Suivi Sénégal

En matière de suivi, j'ai participé à l'atelier de validation du plan d'action national de l'EPU et autres mécanismes organisé par le Bureau régional du HCDH basé à Dakar en collaboration avec l'Etat du Sénégal. J'ai intégré l’EPU dans le cadre du plaidoyer pour le respect des droits humains, en particulier l'application des conventions internationales y relatives, nous citons toujours les recommandations de l'EPU acceptée par le Sénégal. Nous faisons référence à celles aussi dans nos documents de projet ou de plaidoyer.

Nous appelons toujours l'Etat à élaborer son plan d'action et à mettre en oeuvre les recommandations et nous demandons aux autorités compétentes que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres éducatives de l’enseignement obligatoire par le plaidoyer.

Sénégal : Journée de Dialogue sur l’Examen Périodique Universel (2012)

Le jeudi 20 décembre s’est tenue au Centre d’Information des Nations Unies à Dakar, la deuxième journée de dialogue sur l’EPU. Cette journée qui fait suite à celle organisée le 14 août 2012, a vu la participation de 13 organisations de la société civile, du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies et du Comité Sénégalais des Droits de l’Homme.

Lire le rapport

Suivi Tchad

A. Contribution de la société civile au processus de l’EPU

Q. 1. Y a-t-il un rapport de coalition(s) nationale(s) d’ONG en vue de l’EPU de votre pays ? 

R. Non. Les ONG nationale s’engagent séparément sur le suivi de l’EPU. Le cas de notre association cherche à vulgariser les recommandations du conseil des droits de l’homme au niveau national mais le financement tarde. Le gouvernement par le biais du ministère de droits de l’homme en partenariat avec les ONG internationales ont organisé plusieurs fois les ateliers pour élaborer le plan d’action nationale pour le suivi de l’EPU. Ces ateliers ont vu la participation des représentants des ONG nationales.

Q. 2. Les autorités de votre pays ont-elles accueilli favorablement les interventions d’ONG sur l’EPU ?

R. Oui Du 7 au 8 septembre 2010, le ministère des droits de l’homme et de la promotion de des libertés a organisé un atelier sur la recommandation issue de l’examen périodique universel. Cet atelier a regroupe les acteurs de la société civile et les cadres des ministères relevant pour la protection des droits des humains (la police, les autorités militaires et judiciaires) ont pris part. Plus tard en décembre 2010, un atelier regroupant un même acteur pour l’élaboration d’un plan d’action pour le suivi de l’examen périodique universel.

Q. 3. Les recommandations du Conseil des droits de l’homme reflètent-elles celles soumises par les ONG ?

R. Oui

Q. 4. Avez-vous pu contribuer personnellement à un rapport d’ONG et/ou de coalition en vue de l’EPU ?

R. Oui

B. Participation à la session de l’EPU à Genève et suivi dans votre pays

Q. 1. Avez-vous pu suivre la session du Groupe de Travail du Conseil des droits de l’homme examinant votre pays ?

R. Non. Au début, le ministère en charge des droits de l’homme exclus les ONG œuvrant dans le domaine de la protection des droits de l’homme. La preuve était certaine lors de forum sur les droits de l’homme tenue en mars 2010, beaucoup nombre des associations des défenses de droits homme ont refusé car elles n’étaient pas associées au début.

Q. 2. Avez-vous participé à des activités présentant chez vous les résultats de l’EPU sur votre pays ?

R. Oui. Notre organisation qui a rédigé au courant de 2007, le rapport alternatif sur les enfants au Tchad sous l’auspice de l’Unicef et de mon retour de Genève, nous avons mis un groupe spécial pour le suivi de l’examen périodique universel, c’est ainsi un projet de financement a été soumis un partenaire pour la vulgarisation des recommandations du conseil des droits de l’homme à travers le pays mais ce projet est resté sans suite.

Q. 3. Avez-vous intégré l’EPU et son résultat relatif à votre pays dans vos activités de sensibilisation, d’information ou d’éducation aux droits de l’homme et à la paix ?

R. Oui. Dans la sensibilisation et les formations sur les instruments internationaux des DH.

Q. 4. Dans vos activités, initiez-vous à la connaissance d’instruments juridiques internationaux ratifiés et mis en œuvre par votre pays.

R. Assez souvent. A l’ADFM nous disposons d’un programme de renforcement des capacités interne et externe avec nos relais (ONGs, réseaux et autres). Certaines localités du Tchad, la question de droits de l’homme est un sujet tabou et qui ne changera rien. Au début du mois de novembre 2010, je suis affecté dans une région où il y a des violations des droits de l’homme.

Q. 5. Dans votre pays, exercez-vous de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU :

a) dans votre entourage

R. Oui. Dans mon entourage, j’œuvre pour le suivi de l’EPU, j’organise les débats avec les collègues de travail qui on des difficultés de comprendre ce que s’est l’EPU ? j’ai multiplié plusieurs exemplaires des recommandations du conseil des droits de l’homme aux collègues de travail.

b) auprès des décideurs

R. Il m’est très difficile de prendre contact avec les décideurs.

Q. 6. Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres activités éducatives.

R.  Oui. Nous avons élaboré un projet pour sensibiliser les tchadiens sur les droits de l’homme dénommé « semaine des droits de l’homme » qui vise à sensibiliser les élèves et enseignants. Mais le financement de ce projet est resté sans suite.

Q. 7. Participez-vous activement à des activités de sensibilisation dans votre lieu de travail afin qu’il favorise l’éducation aux droits de l’homme.

R. Oui. Je sensibilise mes collègues de travail sur l’éducation des droits de l’homme dans l’inspection où je suis affecté depuis le mois de novembre dernier. Dès mon arrivée dans le poste, j’ai pris contact avec l’inspecteur de l’enseignement primaire sur l’éducation des droits de l’homme. Au début c’est avec une grande timidité que l’inspecteur m’a accueilli car son inquiétude était que l’enseignement des droits de l’homme n’est pas inscrit dans le programme scolaire. Je lui ai donné un livre « l’enseignement des droits de l’homme, activités pratiques pour les écoles primaires et secondaires » et la déclaration universelle des droits de l’homme. Sur ma demande, auprès du Responsable de centre de formation continue, nous avons inscrit dans l’emploi du temps de centre de formation continue pour une journée pédagogique au troisième trimestre pour former les enseignants à l’enseignement des droits de l’homme.

C. Soutiens internes et externes

Q. 1. Êtes-vous soutenu-e par les autorités dans vos efforts pour promouvoir l’éducation aux droits de l’homme et la connaissance de l’EPU.

R. À l'occasion. A l’occasion de présentation à mon chef hiérarchique, du projet que j’ai envisagé de faire, dans la région où je suis affecté, j'étais soutenu par un chef de bureau de l’éducation nationale de la région de Hadjer Lamis et quelques enseignants pour l’éducation aux droits de l’homme. Notre projet porte sur l’étude sur la scolarisation des filles et le mariage précoce. Il faut souligner que le mariage précoce constitue un phénomène de violation des droits des enfants et que le Tchad a ratifié la convention relative aux droits de l’enfant. Cette étude a pour objectif d’identifier les acteurs responsables de la violation des droits de ceux derniers. Nous permettre aussi de connaitre les vrais problèmes de violation des droits de l’enfant avant d’y sensibiliser. A la fin de cette étude, une brochure sera conçue par l’EIP-Tchad.

Q. 2. Œuvrez-vous dans un contexte sociopolitique qui rend difficile la sensibilisation et l’éducation aux droits de l’homme.

R.

Q. 3. Les principaux appuis que vous recevez en vue d’introduire l’éducation aux droits de l’homme dans vos activités, proviennent des acteurs suivants :

R. élèves/étudiants  parents/collègue fonctionnaires du ministère de l’Éducation.

Dans mon établissement que j’ai l’honneur de diriger, j’ai initié un cours à l’enseignement de droits de l’homme qui se passe trois fois dans la semaine, ces activités se déroulent à partir 15h à 17h. Pendant ce cours, nous avons recueilli les propos d’une jeune fille qui s’exprime en ces termes : c’était un lundi à la fin de cours, je revenais de l’école. Mon père m’a informée que j’allais aller chez un homme qui sera mon mari. En tant que fille, je dois obéir mes parents. J’étais en classe de CM2 (cours moyen deux) et j’ai 14 ans. J’ai découvert mon mari le jour du mariage. C’est un homme dont l'âge dépasse celui de mon père. Je suis contrainte de l’accepter pendant quatre ans. J’ai eu un enfant avec lui. La cinquième année je l’ai quitté pour regagner la famille. Je suis revenue de nouveau sur les bancs de l'école pour continuer mes études.

Q. 4. Les principales résistances auxquelles voue devez faire face proviennent des acteurs suivants : 

R. gouvernement, autorités scolaires

Q. 5. Les ressources du CIFEDHOP et son réseau d’experts vous sont utiles en matière d’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU.

R. À l'occasion. Avant que j’aille à la formation de CIFEDHOP, je cherchais les gens ou ONG qui pouvaient me soutenir dans l’éducation aux droits de l’homme. Pendant ma formation à l’éducation aux droits de l’homme et de suivi de l’EPU, j’ai eu l'occasion de connaître de nouvelles ressources. Les moyens et les renforcements des capacités me sont prioritaires pour accomplir mes rêves.

Suivi Tchad: contribution de Enfant soldat international à l'EPU

Contribution à l’Examen périodique universel sur le Tchad Ce rapport est la contribution écrite d’Enfant Soldat International à l’Examen périodique universel du Tchad. Dans ce document, Enfant Soldat International présente des informations actualisées sur les mesures prises par le gouvernement tchadien pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants.

En premier lieu, le rapport souligne le fait que le recrutement et l’utilisation d’enfants ne fait pas encore l’objet de sanctions pénales au Tchad. Il note ensuite avec préoccupation qu’avec pratiquement neuf ans de retard le Tchad n’a toujours pas soumis son rapport initial sur l’application du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés. Enfin, le rapport fournit des informations sur les incidences de recrutement d’enfants et des défaillances en matière de DDR destiné aux enfants qui ont été observées au cours de l’année 2012.

Enfant Soldat International conclut que le Tchad n’a jusqu’ici pas pris les mesures pratiques nécessaires pour s’acquitter de ses obligations internationales ou pour faire appliquer sa propre législation destinée à prévenir le recrutement illicite d’enfants au sein des forces armées.

Télécharger le rapport

Source http://www.child-soldiers.org/francais_report_reader.php?id=646

Suivi Togo

Après une formation au CIFEDHOP en 2011, j'ai assisté à la session du Groupe de travail du Conseil des droits de l’homme, mais, j'étais plus observateur dans la galerie que acteur de plaidoyer et lobbying durant la session.

J'ai participé à des activités présentant les résultats de l’EPU pour le Togo. Au retour de Genève, j'ai fais une consultation dans les ONG au Togo pour renforcer la plateforme qui a élaboré le rapport EPU de la société civile. - En concertation avec les autres qui ont assisté à l'examen du Togo, nous avons organisé des émissions radiophoniques à Lomé pour informer le public des recommandations. Nous pensons faire la même chose dans les autres régions du pays.

  • La Plateforme EPU TOGO a rencontré les membres du corps diplomatique à Lomé (Les Ambassadeurs de la France, de l'Allemagne et des États Unis).
  • Nous avons été renforcés de l'utilisation d'un outil servant d'analyser les recommandations.
  • Nous avons participé à un atelier sur la mise en oeuvre des recommandations de l'EPU organisé par le Réseau ouest africain des défenseurs des droits Humains.
  • Nous avons fait un communiqué de presse pour demander au pouvoir de mettre en oeuvre les recommandations.
  • Le HCDH a accompagné la Plateforme EPU TOGO à l'élaborer un plan d'action de la société civile.

L'activité de l'EPU intégrée dans notre plan est globalement le suivi des recommandations de l'EPU. Cette activité va consisté à informer le public des recommandations, à faire le plaidoyer et lobbying pour la mise en oeuvre par l'État des recommandations, à faire des collectes de données et préparer le prochain examen.

Nous sommes en temps de mobiliser de fonds en vue de renforcer la capacité des membres de la Plateforme EPU TOGO non seulement sur le Conseil des droits de l'homme, mais aussi sur les autres instruments juridiques nationaux et internationaux et en matière de Plaidoyer.

J'exerce de l’influence pour la mise en œuvre du suivi de l’EPU auprès de la société civile et des décideurs. Je suis plus consulté quand il s'agit des recommandations de l'EPU. Je fais plus de propositions d'actions.

D'autre part, par rapport aux décideurs, je pense que la Plateforme en son état, peut influencer les décideurs par des propositions concrètes.

Demandez-vous aux autorités compétentes de votre pays que les droits de l’homme soient inclus dans les programmes d’études et autres éducatives de l’enseignement obligatoire?

Oui, nous faisons un travail en ce sens avec le Réseau des Associations et ONG Togolaises pour l'Éducation aux Droits Humains (RAOTEDH). Avant même, l'EPU le réseau a rencontré une équipe du ministère des droits de l'homme, de la Démocratie et de la Consolidation de l'État de droit et en a largement discuté. Ce réseau multiplie ses actions dans les communautés. Nous participons à des activités de formation, d'information et de sensibilisation. Nous nous adressons directement et physiquement aux groupes de personnes. Nous utilisons les médias pour transmettre nos messages.

Lire aussi

« Les initiatives au Togo » par Yao Dogbe 

« Des avancées au Togo »

Initiatives au Togo

Les 6 et 10 octobre 2011, le Togo est passé devant le Conseil des droits de l’Homme. Au total 133 recommandations lui ont été faites pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays. À l’issu de ce passage, la Plateforme EPU Togo, regroupant les organisations de la société civile, a mené une large consultation des ONG et Associations des droits de l’homme au Togo pour renforcer leur adhésion à la Plateforme. La Plateforme compte, aujourd’hui, une diversité d’ONG et Associations avec leurs spécificités basées sur les différentes thématiques des droits de l’homme. Les OSC ayant participé au processus lobbying à Genève pour la prise en compte des recommandations de la société civile togolaise par les membres du groupe du travail ont lancé une campagne d’information du public sur les recommandations du Conseil des droits de l’Homme. Des émissions radiophoniques sont en cours d’être animées sur les radios de la capitale. D’autres sont prévues à l’intérieur du pays afin de mettre la population des autres villes et villages du pays au même diapason d’information que ceux de Lomé, conformément au plan d’action de la Plateforme qui prévoit également des conférences de presse, des ateliers de restitution dans les six régions du pays, de lobbying auprès du gouvernement et des ateliers de renforcement de capacités des membres de la société civile. Il faudrait remercier certains partenaires comme le HCDH-Togo et le Programme Service Civile pour la Paix (une ONG allemande) pour leur assistance technique pour le premier et financier pour le second permettant la réalisation de quelques activités.

Dans le même objectif d’informer les différents acteurs sur les recommandations du Conseil des Droits de l’Homme, le gouvernement, à travers le ministère des droits de l’homme, de la consolidation de la démocratie et de la formation civique, a organisé le 20 janvier un atelier de restitution des recommandations à l’intention des représentants d’institutions de la République, d’organisations de la société civile, de médias de partis politiques et de partenaires au développement.  

D’une manière générale, il faudrait encourager l’engagement de tous les acteurs impliqués dans ce processus de l’EPU notamment, les OSC et le gouvernement qui multiplient des actions de diffusion des recommandations. Cependant, les OSC font face à de nombreux défis dont ceux d’engager le gouvernement à prendre en compte les recommandations qu’il a rejeté (la ratification du statut de Rome, la dépénalisation des relations sexuelles entre adultes de même sexe …) lors de l’EPU d’une part, et l’amener à prendre des mesures effectives pour la réalisation des droits de l’homme au Togo.

De toutes les façons, la participation de tous les acteurs impliqués dans le processus et la volonté politique manifeste du gouvernement s’avèrent nécessaire pour contribuer à une amélioration de la situation des droits de l’homme dans le pays. La suite des activités nous en dira plus et en 2016, la communauté internationale sera témoins de l’évolution tant souhaitée par les togolais en matière de la jouissance des droits de l’homme. 

Mission du Centre des droits civils et Politiques

Une mission du Centre des Droits Civils et Politiques basé à Genève en Suisse a séjourné à Lomé à partir du 24 janvier 2011. Conduite par Patrick Mutzerberg, la mission s'est intéressée par le passage du Togo devant le Comité des droits de l'homme des Nations Unies à News-York aux États Unis en mars et juin dernier et devant le Conseil des Droits de l'Homme à Genève en Suisse dans le mois d'octobre 2011. La mise en œuvre des recommandations formulées à l'endroit du Togo à News-York et à Genève était au menu des discussions de la mission qui a ciblé les autorités gouvernementales et parlementaires du Togo, les représentations diplomatiques au Togo, la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), le HCDH-TOGO et les Organisations de la Société Civile (OSC).

Ainsi, le Président de la CNDH, Madame la Présidente de la Commission Droits de l'Homme de l'Assemblée Nationale, Madame la Ministre des droits de l'homme de la consolidation de la démocratie et de la formation civique, le Secrétaire Général du Ministère de la Justice, Madame la représentante du HCDH bureau du Togo, et les ambassadeurs de la France et de l'Allemagne et de le représentant de l'Union Européenne furent, à tour de rôle, rencontrés du 25 au 26 janvier.

La mission a également rencontré les organisations de la société civile dans l'après midi du 26 janvier. Durant cette rencontre, les OSC ont discuté des mêmes sujets que précédemment. La particularité de cette rencontre est qu'elle a plus renforcé les capacités des membres des OSC à l'utilisation d'un outil de synthèse, d'analyse et de suivi des recommandations de l'EPU et du Comité des droits de l'homme.

L'appropriation de cet outil par les OSC leur permettra de vite savoir, par rapport à chaque recommandation, s'il y a une mise en œuvre satisfaisante ou partiellement satisfaisante d'une part, et/ou, aucune mesure n'est prise par l’État togolais ou la mesure adoptée est considérée comme inadéquate d'autre part. 

Les OSC témoignent leur gratitude à la mission et la remercient pour son soutien pour l'amélioration de la situation des droits de l'homme au Togo.

Français

Forum session 2011:

Outil de synthèse, d'analyse et de suivi des recommandations de l'EPU

Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo a profité d'une mission au Togo du Centre des Droits Civils et Politiques basé à Genève pour travailler sur les questions des droits civils et politiques.

« La particularité de cette rencontre est qu'elle a renforcé les capacités des membres des OSC à l'utilisation d'un outil de synthèse, d'analyse et de suivi des recommandations de l'EPU et du Comité des droits de l'homme.

L'appropriation de cet outil par les OSC leur permettra de vite savoir, par rapport à chaque recommandation, s'il y a une mise en œuvre satisfaisante ou partiellement satisfaisante d'une part, et/ou, aucune mesure n'est prise par l’État togolais ou la mesure adoptée est considérée comme inadéquate d'autre part.

Télécharger le rapport de suivi en format Word.

Plan d'action national Togo

Dans le cadre du suivi des recommandations de l'EPU, le Togo s'est doté d'un plan d'action national. Ce plan a été le résultat de 2 ateliers à Kpalimé et à Notse respectivement du 14 au février et du 29 février au 2 mars 2012.

Télécharger le document en format PDF

TOGO: Après EPU, les OSC et le Gouvernement sont au rendez-vous des restitutions des recommandations.

Les 6 et 10 octobre 2011, le Togo a passé devant le Conseil des droits de l’Homme. Au total 133 recommandations lui ont été faites pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays. À l’issu de ce passage, la Plateforme EPU Togo, regroupant les organisations de la société civile, a mené une large consultation des ONG et Associations des droits de l’homme au Togo  pour renforcer leur adhésion  à la Plateforme. La Plateforme compte, aujourd’hui, une diversité d’ONG et Associations avec leurs spécificités basées sur les différentes thématiques des droits de l’homme. Les OSC ayant participé au processus lobbying  à Genève pour la prise en compte des recommandations de la société civile togolaise par les membres du groupe du travail ont lancé une campagne d’information du public sur les recommandations du Conseil des droits de l’Homme. Des émissions radiophoniques sont en cours d’être animées sur les radios de la capitale. D’autres sont prévues à l’intérieur du pays afin de mettre la population des autres villes et villages du pays au même diapason d’information que ceux de Lomé, conformément au plan d’action de la Plateforme qui prévoit également des conférences de presse, des ateliers de restitution dans les six régions du pays, de lobbying auprès du gouvernement  et des ateliers de renforcement de capacités des membres de la société civile. Il faudrait remercier certains partenaires comme le HCDH-Togo et le Programme Service Civile pour la Paix (une ONG allemande) pour leur assistance technique pour le premier et financier pour le second permettant la réalisation de quelques activités.

Dans le même objectif d’informer les différents acteurs sur les recommandations du Conseil des Droits de l’Homme, le gouvernement, à travers le ministère des droits de l’homme, de la consolidation de la démocratie et de la formation civique, a organisé le 20 janvier un atelier de restitution des recommandations à l’intention des représentants d’institutions de la République, d’organisations de la société civile, de médias de partis politiques et de partenaires au développement.  

D’une manière générale, il faudrait encourager l’engagement de tous les acteurs impliqués dans ce processus de l’EPU notamment, les OSC et le gouvernement qui multiplient des actions de diffusion des recommandations. Cependant, les OSC font face à de nombreux défis dont ceux d’engager le gouvernement à prendre en compte les recommandations qu’il a rejeté (la ratification du statut de Rome, la d

épénalisation des relations sexuelles entre adultes de même sexe …) lors de l’EPU d’une part, et l’amener à prendre des mesures effectives pour la réalisation des droits de l’homme au Togo.

De toutes les façons, la participation de tous les acteurs impliqués dans le processus et la volonté politique manifeste du gouvernement s’avèrent nécessaire pour contribuer à une amélioration de la situation des droits de l’homme dans le pays. La suite des activités nous en dira plus et en 2016, la communauté internationale sera témoins de l’évolution tant souhaitée par les togolais en matière de la jouissance des droits de l’homme. 
Français

Forum session 2011:

Togo : adoption du nouveau Code des Personnes et de la Famille

En octobre 2011, le Togo a été examiné par le Conseil des Droits de l'Homme lors de la 12ème session de l'Examen Périodique Universel. L'une des recommandations acceptées par le Togo est «d'adopter le code de la famille et des personnes révisé et criminaliser les violences domestiques». La même recommandation a été faite par le Comité des Droits de l'Homme en sa 101ème session CCPR/C/TGO/CO/4 New York, 14 mars- 1er Avril 2011 en ses termes «Modifier toute disposition du Code des personnes et de la famille perpétuant l'inégalité entre hommes et femmes, telles que les dispositions érigeant l'homme en chef de famille».

Le vendredi 29 juin 2012, les députés togolais venaient de marquer un pas vers la mise en œuvre de cette recommandation. Ils ont enfin adopté le nouveau code des personnes et de la famille qui remplace celui en vigueur depuis l'année1980. En attendant de faire nos observations sur ce nouveau code, nos regards sont maintenant tournés vers le pouvoir judiciaire qui doit se faire aussi remarquer par son application effective.

Taxonomy upgrade extras:

Suivi Tunisie

"pré-sessions EPU" pour la 13ème session du groupe de travail de l’EPU

l'ONG UPR-Info, spécialisée sur l'EPU a préparé une séance de travail entre Etats et société civile dans le cadre de la 13ème présession du l'EPU. Des séances ont été prévues pour chaque pays dont une pour la Tunisie le jeudi 29 mars 2012.

j'ai participé a cette pré session au nom de mon organisation "assoc 3d" et j'ai lu une déclaration 

j'étais censé de parler comment la Tunisie a mis en œuvre les recommandations reçues et les engagements pris lors de l’examen en 2008 et mentionner comment la situation des droits de l’homme a évolué depuis 2008, suggérant des questions et recommandations.
Voici la déclaration que j'ai lu:
Bonjour
lors du dernier examen la Tunisie a eu 12 recommandations de différents pays le gouvernement à l'époque les a accepté toutes, par exemple la Tunisie a eu des recommandations pour renforcer la liberté d'expression et de réunion et de réviser l'article 51 du code de la presse, durant cette année et l'année 2011 la liberté de presse et du réunion s'est amélioré les lois organisant la création et l'enregistrement des associations et des partis ont été changé, mais cela n'est pas définitif ces lois peuvent être annulés après l’écriture de la constitution il y a encore le risque d'une constituante qui achemine vers une nouvelle dictature.
Pour la liberté de presse la censure existe encore et on a eu un cas du directeur d'un journal quotidien qui a été emprisonné après avoir publier une photo.
L'ancien régime en Tunisie était un ennemi des droits humains après sa chute tout le monde attendait à l'instauration de la démocratie un état qui respecte les droits de l'homme mais malheureusement ceci n'est pas fait on a enregistré des cas de torture même filmé et diffuser sur internet, des agressions à l'encontre des manifestants et des activistes que se soit par les forces de l'ordre ou par d'autre parti avec une grande passivité des autorités voire même complicité.
La violence est impuni surtout lorsqu'elle vient de la part des groupes religieuses extrémistes on eu une déclaration dangereuses au sein de la constituante ou un député a incité et appelé directement au meurtre et à l'infusion du sang, de couper les bras et les jambes, crucifier les grévistes qui revendiquent leur droits.
Cette complicité du régime et des autorités encourage les extrémistes à violer les droits à s'imposer à propager la terreur au sein de la société cela prend la forme d'une peine collective à l'encontre des citoyens afin de cesser de contester et se manifester contre ce nouveau gouvernement qui n'a pas pu encore répondre aux attentes du peuple.
Ce que nous exigeons c'est protéger les militants, les syndicalistes protéger la liberté d'expression et des individus quelque soit leur appartenances politique et leurs conviction, la protection de la confidentialité des correspondances et les données personnelles qui sont violé, publié sur les réseaux sociaux et il y a le piratage des comptes et des adresses électroniques des cyber-activistes et selon des experts en informatique cela ne peut être fait qu'avec la complicité de l'agence tunisienne de l'internet.
Notre association pense que que les recommandations doivent être constitutionnelle
nous demandons:
ne pas avoir une loi ou un texte qui se contredit avec les conventions internationales
l'égalité entre les sexes
l'abolition de la peine de mort
protéger les droits des minorité
la liberté de conscience de l'expression surtout après le communiqué de la ministère des affaires religieuses disant que toutes convictions sauf sunnites malikites n'a pas le droit de promouvoir ses idées ni de s'exprimer.

Français

Forum session 2011:

8ème session de formation à l'EPU

Le CIFEDHOP organise à Genève, du 16 au 22 octobre 2013, la 8ème Session internationale de formation à l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme pour les acteurs de l’éducation et de la société civile. Cette formation est prioritairement destinée aux enseignants/éducateurs/chercheurs et ONG actifs dans le domaine de l’éducation aux droits humains.

Cette Session est organisée avec le soutien financier du Département fédéral des affaires étrangères, de la République et Canton de Genève et de la Ville de Genève.

Objectifs de la session

Programme de la session

Formulaire d'insciption

Français

Thèmes:

Nouvelles: