Burkina Faso : une coalition contre le maintien de la peine de mort (2013)

« Six Organisations de la société civile (OSC), constituées en coalition, ont produit et transmis un rapport alternatif sur la situation des droits humains au Burkina Faso, au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. Pour informer l’opinion publique sur le contenu de leur rapport, ces OSC ont organisé une conférence de presse le 23 avril 2013 à Ouagadougou. Les conférenciers, interpelés par les journalistes, se sont aussi prononcés sur la peine de mort, les nouvelles formes d’expression avec les grèves de la faim, les menaces d’immolation et bien d’autres sujets.

Après 2008, le Burkina Faso vient, pour la deuxième fois consécutive, de marquer son passage intervenu depuis le 22 avril dernier à l’Examen périodique universel (EPU). Pour rappel, l’EPU est un mécanisme institué par les Nations unies en vue d’examiner et d’apprécier de manière périodique les efforts et degrés de mise en œuvre par chaque Etat membre de l’Organisation des Nations unies de ses obligations et engagements en matière de respect des droits humains. Ce mécanisme n’étant pas uniquement du ressort du seul Etat, les Nations unies recommandent également l’implication d’autres parties prenantes dont les OSC. C’est pourquoi six organisations constituées en coalition, ont élaboré et transmis au Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme un rapport alternatif sur la situation des droits humains et de la démocratie au pays des Hommes intègres. Cette coalition est composée du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP), du Centre international de formation aux droits humains en Afrique (CIFDHA), de l’Ecole, instrument de paix (EIP/Burkina), de la Commission épiscopale Justice et Paix, de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) et du Syndicat burkinabè des magistrats (SMB).
Lire l'article de Colette DRABO publié dans Le Pays le mardi 23 avril 2013 http://lepays.bf/?EXAMEN-PERIODIQUE-UNIVERSEL-DU